Dans les rencontres disputées sans John Wall, les Wizards ont limité les dégâts grâce à un Bradley Beal en feu, mais aussi parce que le banc avait été particulièrement efficace. Même si le meneur était de retour cette nuit, Scott Brooks ne s’est donc pas privé de lancer quatre remplaçants dans le quatrième quart-temps contre Memphis avec les présences appuyées de Tomas Satoransky, Jason Smith, Jodie Meeks et Kelly Oubre Jr.
« Le banc est très bon depuis quelques semaines. On a été dominé, et il nous a ramenés dans les rencontres. À plusieurs reprises », reconnaît le coach des Wizards au Washington Post. « C’est pourquoi ils ont eu plus de minutes dans le dernier quart-temps. »
C’est une question d’équilibre, de même qu’une critique de ses propres titulaires…
« Si on veut avoir une bonne équipe, il faut des joueurs capables de se sacrifier. Des titulaires ne vont pas bien jouer et les remplaçants doivent élever leur niveau de jeu et vice versa. Les remplaçants ne seront pas dedans et ce seront les titulaires qui joueront beaucoup. Si vous être triste de ne pas jouer, j’en suis désolé… »
Une équipe fragile mentalement
Depuis le début de saison, les Wizards éprouvent des difficultés mentales, notamment en début de rencontre. Cela a déjà provoqué des défaites évitables ou humiliantes, comme celles face aux Lakers ou les 47 points d’écart à Utah !
C’est inquiétant pour une équipe qui a misé sur la continuité et qui a des ambitions élevées.
« En tant que titulaire, on doit être meilleur », avoue Bradley Beal. « On doit être mentalement plus concentrés dès le début de match, on doit mieux entamer les rencontres car parfois, quand les matches sont serrés, alors on s’appuie sur le banc et on leur met la pression à chaque fois. Ce n’est pas possible. »
Surtout que les Wizards, certes vainqueurs des Grizzlies, ne vont pas tomber à chaque fois sur une équipe autant en souffrance que celle de Memphis. L’essentiel a été assuré, mais la forme fut plus pénible. « C’est une victoire professionnelle », résume le coach. « On gagne, on passe à autre chose. On ne s’occupe pas des statistiques, on ne pense qu’à la victoire. »