On l’évoquait déjà dans les performances relativement faibles de Carmelo Anthony récemment : elles coïncidaient avec une poussée de fièvre de Steven Adams.
Le pivot n’est pas en mode Joel Embiid ou DeMarcus Cousins, à tutoyer les 35 ou 40 points, mais son efficacité est redoutable sur les trois derniers matches remportés par OKC : 22 points à 80% de réussite.
« C’est la grandeur de Carmelo Anthony », estime Billy Donovan. « Si Adams fait ce qu’il fait, c’est grâce à Carmelo Anthony et Paul George. »
Les deux extérieurs ont pourtant connu des matches compliqués : Carmelo Anthony a commencé avec un 2/13 quand Paul George est rentré à la pause avec un vilain 1/5. Résultat : le Thunder tousse avec 39 points au compteur et 15 ballons perdus.
Finalement, tout ira mieux en seconde mi-temps. L’ancien Pacer marque 18 points et l’ancien Knick inscrit de son côté 8 points dans le money-time. À partir de là, le pivot va pouvoir profiter d’espaces beaucoup plus grands pour marquer près du cercle. Et il termine donc la partie avec encore un modèle d’efficacité : 20 points à 9/10 au shoot.
« Beaucoup ne le voient pas », constate le coach du Thunder. « Ils regardent Carmelo et disent qu’il n’a pris que 7 ou 8 shoots, mais du même coup, ils manquent l’essentiel et ce qu’il fait pour Adams. On devrait donner un point à Steven et un autre à Melo. »
Outre les espaces, il faut souligner l’excellent travail de Steven Adams sur les pick-and-rolls avec Russell Westbrook. Il pose très bien l’écran et se place parfaitement ensuite. Une justesse qui aide forcément son meneur.