Pour faire venir son grand ami Dwyane Wade à Cleveland, LeBron James s’est visiblement heurté à l’hostilité du vestiaire. Coupé par les Bulls, « Flash » a rejoint les Cavaliers pendant le training camp, obligeant le club à libérer Richard Jefferson.
Une manoeuvre qui a été mal perçue par une majorité de l’effectif, ce que le King admet d’ailleurs à The Athletic.
« Il y avait quelques gars qui étaient pour (l’arrivée de Dwyane Wade), mais pas beaucoup. »
Une résistance qui a embêté le quadruple MVP.
« Je sais ce qu’il est capable de faire. Pourquoi est-ce qu’on ne voudrait pas dans le vestiaire d’un gars qui apporte une mentalité de champion et qui peut toujours jouer ? Bien sûr que ça ma dérangeait mais, au final, on s’en fout. C’est comme ça. »
On peut pourtant comprendre l’appréhension d’une partie de l’équipe. Quelques jours après son arrivée, Dwyane Wade était ainsi propulsé titulaire à l’arrière, et J.R. Smith n’avait pas caché sa frustration dans la foulée. Finalement, Cleveland revenait rapidement à son ancienne formule, le triple champion devenant sixième homme.
Un épisode qui a illustré que la très grande proximité entre LeBron James et Dwyane Wade pouvait se traduire en choix contre-productifs, voire fissurer le groupe. Très apprécié parmi les « role players » de Cleveland, Richard Jefferson a ainsi fait ses valises pour permettre aux deux hommes de se retrouver et The Athletic se demande si cela ne risque pas de créer (ou n’a pas déjà créé) un ressentiment rampant au sein du vestiaire. Un risque qui n’inquiète visiblement pas l’ailier.
« Je ne sais pas mais ce n’est pas notre préoccupation. On s’en fout. Nous sommes des gars sans ego. C’est pour ça que nous nous entendons si bien, moi, D-Wade, CP (Chris Paul) et Melo (Carmelo Anthony). On se fout de ce que les gens disent ou pensent. On veut juste jouer au basket et gagner. »