LeBron James et Dwyane Wade ne veulent que le bonheur de Derrick Rose

Si Tyronn Lue espère le revoir rapidement sous les couleurs des Cavaliers, LeBron James n’a qu’une seule envie pour Derrick Rose : qu’il soit heureux.

Certes, le quadruple MVP aimerait continuer l’aventure avec le MVP 2011, mais pas avec un Rose malheureux.

« Peu importe sa décision, on veut le meilleur pour lui », a réagi James pour ESPN. « Au final, on ne peut pas remplacer le bonheur. Qu’il revienne ou non, on veut que l’homme, le père de famille, soit heureux avec la décision qu’il aura prise. »

« Personne n’a traversé ce qu’il a vécu »

Et si c’est synonyme de fin de carrière, James en gardera un bon souvenir.

« On connaît tous son historique avec les blessures. On espère que sa carrière n’est pas terminée mais si c’est le cas, alors j’aurai eu l’opportunité de passer quelques mois avec lui, de voir le grand meneur de jeu qu’il a été. »

Le quadruple MVP arrive-t-il à saisir le comportement de son coéquipier ?

« Non, et comment pourrais-je ? Personne n’a traversé ce qu’il a vécu. C’est impossible. »

Dwyane Wade l’a approché, lui qui a été touché par de nombreuses blessures dans sa carrière. Comme James, il ne veut que le bonheur de Rose.

« Malheureusement, j’ai connu des blessures et je sais ce que cela signifie. Le basket n’est qu’une petite proportion de sa vie. Ça ne le définit pas. C’est quelque chose qu’il aime faire, mais s’il ne peut le faire comme il le souhaite, alors il faut penser à ne plus le faire. Le plus important, c’est que la décision soit la meilleure pour D-Rose. C’est tout ce qui importe. »

Même Wade a pensé à la retraite…

Car, il faut rappeler que jouer blessé ou être continuellement bloqué à l’infirmerie n’est jamais agréable.

« C’est dur de gérer les nombreuses blessures – ça pèse mentalement », poursuit l’arrière de Cleveland. « Le basket apporte tellement de joie, mais ils peut aussi apporter le contraire. Il y a des hauts et des bas. Si mentalement, vous n’y êtes pas, alors ça vous affecte, avec votre famille, au quotidien. Quand on est blessé, on est frustré, et parfois, on a envie de tout arrêter. »

Ce fut le cas pour le MVP des Finals 2006…

« J’y ai pensé, il y a presque 4 ans », reconnaît Wade. « Je suis heureux de ne pas l’avoir faire car j’aime toujours autant le basket. Mais c’était le moment d’y penser car je me blessais à chaque fois que je bougeais. Personne ne veut vivre comme ça. »