Pour la première fois de la saison, Chris Paul a joué deux rencontres de suite et après son double double face aux Suns, il a enchaîné avec 17 points et 6 passes face aux Grizzlies. Au passage, son temps de jeu a pris quelques minutes de plus (24 contre 21), et son retour sur le parquet oblige Mike D’Antoni à modifier ses rotations avec un nouveau cinq de départ, et le retour d’Eric Gordon comme 6e homme.
C’est surtout face à Memphis qu’on a pu constater les changements. Si James Harden a joué son temps de jeu habituel, les autres ont lâché quelques minutes pour leur meneur de jeu, mais aussi pour Luc Mbah A Moute qui effectuait aussi sa rentrée. À l’arrivée, Mike D’Antoni dispose enfin d’un noyau de neuf joueurs presque interchangeables avec environ 240 minutes à distribuer. Ce qui donne environ 27 minutes par joueur.
Face aux Grizzlies, le temps de jeu des neuf principaux joueurs a oscillé entre 16 minutes pour Nene Hilario et 36 pour James Harden. Entre les deux, P.J. Tucker et Mbah A Moute ont grappillé 21 minutes. Clint Capela et Ryan Anderson sont pile poil dans la moyenne avec 27 minutes, tandis que le duo Gordon-Ariza affiche 29 minutes chacun.
Cette distribution du temps de jeu, presque homogène, devrait perdurer prévient selon le coach, et il a le soutien de ses joueurs.
“Il y a toujours un risque et on en a parlé” explique l’entraîneur des Rockets au Houston Chronicle. “Tout le monde a conscience de l’importance de la victoire. Le parcours est long, et c’est tout ce qui compte.”
Comme un Gregg Popovich ou un Steve Kerr, Mike D’Antoni va donc découvrir la gestion du temps du jeu, lui qui nous avait habitués dans le passé aux rotations courtes.
“Il y aura des jours où tout le monde va râler. Ça fait partie du processus, mais je pense qu’ils y adhèrent. Ils savent comment ça va se passer” assure l’ancien entraîneur des Suns. “Parfois, on n’aura que 28 minutes. Peut-être qu’un joueur qui joue habituellement 20 minutes n’en aura que 15. Trevor Ariza qui joue 35 minutes par match va peut-être en jouer 30. Il y aura des jours où ils seront plus grognons que d’autres, mais en fait, ce sont de bons mecs. Ils veulent ce qu’il y a de mieux pour l’équipe.”
Ce que confirme justement Trevor Ariza.
“On a bien sûr beaucoup de joueurs qui peuvent être productifs, et qui joueraient beaucoup dans n’importe quelle autre équipe. Ce n’est qu’une question d’être tous sur la même longueur d’onde, et de donner le meilleur de nous mêmes sur le terrain. Je me sens clairement plus frais.”
La fraîcheur, l’élément numéro 1 pour attaquer les playoffs en pleine forme, et aller le plus loin possible.
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