Que de regrets pour les Pistons ! Les joueurs de Stan Van Gundy ont réalisé un match sérieux à Indiana, prenant jusqu’à 22 points d’avance, mais ils ont craqué dans le dernier quart-temps. Si la maison de Detroit a brûlé, c’est la faute à Lance Stephenson. Le pyromane des Pacers a enflammé le money time, comme il savait si bien le faire il y a quelques années. Sous son impulsion, Indiana s’impose 107-100, et retrouve un bilan équilibré (8v-8d).
Comment les Pistons ont construit leur avance ? En premier quart-temps, avec le travail d’un Andre Drummond sous le cercle, beaucoup de pick-and-roll, peu de mouvement, et des shoots à 3-pts, dont un au buzzer (23-32). Certes, le jeu des Pistons a parfois manqué de fantaisie et de création, mais il a eu un mérite : ne pas perdre le ballon.
Victor Oladipo fait du bien avec ses tirs primés
Grâce à cette justesse, les Pistons passent un 13-0 en début de deuxième quart-temps et ils prennent 11 points d’avance à la pause (47-58). Les Pacers, eux, peuvent déjà regretter d’avoir manqué quelques shoots ouverts.
Victor Oladipo donne de l’air à une équipe asphyxiée avec quelques tirs primés mais les Pistons parviennent à prendre 22 points d’avance. On ne s’en rend pas compte sur le coup mais les 3-points d’Oladipo ont maintenu l’espoir car sans eux, l’écart aurait été encore plus grand. Enfin, Indiana réagit avec un 9-0, néanmoins, là encore, on ne peut que souligner les occasions manquées de revenir à moins de 10 points (71-81). L’effort en dernier quart-temps oblige Detroit à se remonter les manches et c’est Ish Smith avec trois paniers de suite qui soulage les siens.
L’énergie de Lance Stephenson a tout changé
On se dit alors que les Pistons vont aller chercher la victoire en serrant les dents, et que l’essentiel est assuré. Sauf que Lance Stephenson va apporter une énergie folle à ses coéquipiers et lancer une foltte remontée. Ça commence avec un tir primé, puis deux situations de rebond offensif où l’arrière s’impose avec autorité pour marquer, face aux grands de Detroit. Enfin, il marque un nouveau panier à 3-pts et fait basculer la rencontre vers Indiana.
En inscrivant ses 13 points en dernier quart-temps (6 paniers à 3-pts pour les Pacers dans le dernier quart-temps), Stephenson permet aux siens de renverser les Pistons et de remporter un match qui va faire énormément de bien au moral du groupe (107-100). Il ne faut pas oublier les lacunes et les faiblesses des 36 premières minutes, mais le comeback est notable. Pour Stan Van Gundy et sa bande en revanche, c’est un gros coup de mou tant la partie semblait gagnée et ne demandait plus qu’un peu de maitrise… Heureusement, ils conservent la seconde place à l’Est mais Boston est loin devant.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.