DeAndre Jordan : « Pat Beverley est une peste »

« On dirait un gosse à qui on a piqué les bonbons« . C’est par cette métaphore que Gregg Popovich désignait Chris Paul, véritable teigne des parquets. Pour le remplacer, les Clippers ne pouvaient pas tomber mieux en la personne de Patrick Beverley. L’ancien meneur des Rockets n’est pas aussi doué en attaque, mais lui aussi est un vrai poison pour l’adversaire.

« C’est étrange de devoir dire à quelqu’un de se calmer un peu en défense » raconte DeAndre Jordan au LA Times. « J’essaie de trouver le bon mot. C’est une peste. Et je pense que c’est bien. Il faut un gars comme lui. Des deux côtés du terrain, il vous colle à la peau. »

Très flatté d’avoir été inclus dans l’échange de Chris Paul, Beverley se sent encore davantage responsabilisé aux Clippers.

« J’essaie de donner le ton en défense. C’est utile pour le reste de notre équipe » explique Beverley. « J’ai conscience d’avoir DeAndre derrière moi, mais je ne veux pas trop me reposer sur lui. Je veux être capable de faire ce que je sais faire en défense. »

« Agressif, énergique et franc »

Pour Doc Rivers, c’est une aubaine d’avoir un tel joueur : « Il sera toujours intense. A l’entraînement, il est intense, et il prend tout très au sérieux. Je pense que ses coéquipiers apprécient ça chez lui. »

Ce qu’ils apprécient aussi, c’est qu’il est cash. Beverley n’est pas du genre à se taire, et lorsqu’un truc le gêne, il le dit ouvertement.

« Je suis quelqu’un de tout blanc ou de tout noir. Il n’y a pas de gris avec moi. Si c’est bleu, c’est bleu. Il n’y a pas de bleu foncé. J’appelle un chat un chat. C’est comme ça que j’ai grandi, et je crois dans les manières anciennes.  On a besoin de davantage de choses comme ça dans le monde. »

Pour Lou Williams, qui est arrivé avec lui de Houston, il faut prendre Beverley comme il est.

« Pour en tirer le meilleur, il faut le laisser être lui même : agressif, énergique et franc. Je pense qu’on obtient de meilleurs résultats si on le laisse faire ça. »