Malgré ses 31 ans et son gros chèque, Kyle Lowry ne pense qu’à progresser

Depuis son arrivée à Toronto en 2012, Kyle Lowry a doublé sa moyenne de points, participé à trois All-Star Game et obtenu une médaille d’or olympique avec Team USA. De quoi signer un gros contrat cet été : 100 millions de dollars sur trois ans. Une superbe récompense mais pas une fin en soi pour le meneur.

« Je suis considéré comme un des meilleurs joueurs de la ligue, et je veux rester un des meilleurs de la ligue. Je veux continuer à être bon » déclare-t-il pour The Star. « Je ne veux pas qu’on se dise : ‘Oh, il a été payé’ et c’est tout. Je veux continuer à mériter plus que mon contrat, ça reste mon objectif. »

Une énorme somme qui n’a pas empêché son club de prolonger également Serge Ibaka, mais qui limite sa marge de manoeuvre sur les prochaines années. Néanmoins, le joueur avait encaissé 64 millions de dollars après onze saisons professionnelles et le temps était venu pour lui de faire sauter la banque.

« C’est un peu comme mettre toute ma vie dans une bulle » décrit-il. « Tu t’inquiètes pour toi et ta famille, pour continuer à progresser. Tu ne fais pas attention à ce qu’il y a en dehors du basket… Il faut être un peu égoïste. Je crois que je l’ai été plus cet été que par le passé. »

« Progresser chaque année jusqu’à la retraite »

La pression est donc d’autant plus grande pour le vétéran de 31 ans, mais celui-ci ne compte pas relâcher ses efforts.

« Je sais que les gens disent qu’on vieillit, qu’on ne va plus progresser, je n’y crois pas » lance-t-il. « Je crois qu’on progresse chaque année jusqu’à la retraite. »

C’est d’ailleurs plus une affaire de mentalité que d’argent pour l’ancien Rocket et Grizzly, comme le souligne son entraîneur Dwane Casey. À Kyle Lowry désormais de continuer de porter son équipe en haut de la conférence Est.

« Il est super, il travaille comme un chien, il est dans une super condition physique. Il a été fantastique » assure le coach. « S’il avait touché 300 millions, il aurait toujours été aussi dur, aussi compétiteur, c’est ce qui a fait ce qu’il est aujourd’hui. Il ne veut pas perdre ça, et il ne l’a pas perdu. »