Marcin Gortat : « Il me reste encore deux ou trois ans, après je m’en vais »

Marcin Gortat est un personnage à part en NBA, franc et direct, parfois trop. Critique envers son banc l’an passé en début d’exercice, puis déçu d’un manque de reconnaissance, l’intérieur se voyait faire ses bagages à la fin de l’année alors que son nom n’apparaissait dans aucune rumeur. Quand le Polonais a quelque chose sur le coeur, il le dit.

Pour ce qui est de ce transfert imaginaire, le pivot anticipait simplement – à sa façon – la direction que ses dirigeants auraient pu prendre après l’arrivée de Ian Mahinmi. Des dirigeants qui l’ont rassuré cet été.

« Ils m’ont appelé pour me dire : ‘On ne te transfère pas. Tu ne vas nulle part’. Toutes ces conversations ont disparu » confie-t-il au Washington Post. « Je suis là, je suis un membre des Washington Wizards. »

Le Français abonné à l’infirmerie, le « Marteau Polonais » est un élément essentiel à Washington, ne serait-ce que pour les pick-and-roll offerts tous les soirs à John Wall. Si Ian Mahinmi revient à son meilleur niveau, la concurrence renaîtra, mais Marcin Gortat ne compte pas changer sa manière de jouer ou étoffer sa panoplie pour autant. Fidèle à son franc parler, il explique qu’il compte faire son boulot encore deux ou trois ans avant de profiter de la retraite.

Pas question de faire évoluer son jeu pour s’adapter à la NBA actuelle.

« Il me reste encore deux ou trois ans, après je m’en vais. Je suis content d’être en fin de carrière aujourd’hui » assure-t-il. « Je ne vais pas tirer à 3-points, non. Je ne vais pas essayer de remettre les pivots à l’ancienne au goût du jour. Je vais juste essayer de survivre. Ces trois prochaines années, je vais jouer à mon meilleur niveau. Je vais donner mes six fautes du mieux que je peux, prendre autant de rebonds que possible, faire des contres, prendre des passages en force, en espérant qu’on gagne quelques matchs, puis je m’en irai. Direct. Je vous le dis, je m’en irai. »