À une semaine du début du training camp, les espoirs continuent de grossir du côté de Boston. C’est une toute nouvelle équipe qui va devoir faire connaissance, avec onze nouveaux joueurs sur quinze, et plus de qualités sur le papier. Sur le papier, car après les arrivées de Gordon Hayward, Kyrie Irving, Marcus Morris ou encore Jayson Tatum, il faut maintenant que la mayonnaise prenne. Et pour Danny Ainge, rien ne sert de jouer les devins avant que le terrain ne livre son verdict.
« Quand on a récupéré Isaiah, personne ne savait qu’il allait devenir Isaiah, qu’il allait devenir le joueur qu’il était l’an passé. Pareil pour Jae Crowder lors du trade pour Rajon Rondo » note le General Manager pour le Boston Globe. « Il faut laisser les choses se faire. Ça n’apporte rien de bon d’en parler ou de prédire ce qu’ils vont devenir. Il faut les laisser mériter ce qu’ils vont devenir. La confiance de leurs partenaires et de leur coach en fait partie, comme Isaiah et Jae l’ont fait. C’est ce qui est excitant : il y a une nouvelle énergie avec ces nouvelles têtes, beaucoup d’enthousiasme et d’optimisme, c’est cool d’en faire partie. »
Difficile de penser que le premier de la conférence Est l’an dernier a procédé à tant de changements. Entre leur compte en banque et leurs choix de draft, les Celtics avaient depuis longtemps les cartes en mains pour procéder à un grand chamboulement pourtant celui-ci n’était pas forcément voulu : pour le GM, au-delà du transfert pour Kyrie Irving, ce sont surtout le timing et les contrats qui ont dicté cette intersaison.
« Il n’y avait pas de plan, on ne voulait pas tous ces changements. Une partie de ça dépend juste de la gestion et de la construction de l’équipe » tient-il à préciser. « On n’en avait pas marre de quelqu’un, on ne voulait pas de nouveaux visages, mais dans le monde d’aujourd’hui il y a un salary cap, une luxury tax, et tous ces contrats courts qui en découlent. Quand je jouais, je signais un contrat de six ans. Maintenant, la plupart des contrats durent 4 ans. C’est la nature du business et ce n’est pas idéal de ne pas avoir de continuité. Mais la fraîcheur est une récompense. Ce qui compte vraiment, c’est comment ils jouent et comme je l’ai déjà dit, le temps est notre juge. »