Mark Cuban revient sur l’échec du dossier Nerlens Noel

Les négociations entre Nerlens Noel et les Mavericks ne se sont pas passées comme prévues cet été. L’ancien Sixer attendait un contrat autour des 100 millions de dollars que son club – ni aucun autre d’ailleurs – n’était pas prêt à lui offrir.

Son agent Happy Walters a refusé 70 millions avant de se faire remercier par son client, qui s’est tourné vers Rich Paul, agent de LeBron James. Pas de quoi faire avancer le dossier puisque le camp Noel a fini par accepter une qualifying offer à 4.3 millions. Soit 200 000 dollars de moins que l’an passé…

Dans cette histoire, Mark Cuban a montré qu’il ne voulait pas lâcher mais n’a finalement pas gagné grand chose puisque son talent ne restera qu’une saison de plus à Dallas. D’où une légère amertume.

« Je suis satisfait, mais je ne dirais pas que je suis heureux » confie le propriétaire dans le DAC podcast. « On a fait ce qu’on pensait être une offre significative. Nerlens a décidé de parier sur lui et maintenant nous sommes dans une position où il va être payé, nous serons contents, et la vie continue. »

Pas d’animosité entre les deux camps

Le camp Noel n’a lui non plus pas voulu céder et accepter une offre au rabais, préférant miser sur une belle saison de l’intérieur et viser un gros contrat l’été prochain. Il sera alors free agent non protégé et Dallas ne sera plus en position de force pour le conserver.

« Il n’est pas le premier à miser sur lui, ni le dernier » poursuit Cuban. « C’est dommage pour Nerlens et les autres – il y avait beaucoup de free agent protégés, surtout des intérieurs, dans la même situation – car l’année dernière le marché était fou et ces gars ont vu des joueurs recevoir de l’argent qu’ils ne méritaient peut-être pas selon eux. Tout le monde s’attendait à une hausse de 10 millions du cap, mais ça n’est pas arrivé, tout le monde s’est fait avoir et c’est tout. Je pense que Nerlens le comprend. »

Et c’est d’autant plus dommage que les deux camps s’apprécient vraiment et veulent réussir ensemble.

« Je lui parle souvent et il me dit : « Je suis prêt, faisons une super saison ». Il a cette attitude positive et c’est super. Pendant tout ce temps il a été très positif et je lui tire mon chapeau. Il était du genre « nos agents sont nos agents et ils font leurs trucs, mais je suis excité ». Je lui donne beaucoup de crédit pour ça. »