Patrick Beverley veut changer la mentalité des Clippers

« Je ne suis pas Chris Paul (…) et il n’est pas moi. »

Patrick Beverley avait mis les choses au clair immédiatement après son transfert, et personne ne pouvait le contredire. L’ancien Rocket n’apportera pas les points et la création de celui qu’il remplace, mais il compte bien garder cette hargne qui le caractérise tant. Et qui est, selon lui, une qualité sous-estimée dans la grande ligue.

« Je trouve qu’on ne donne pas beaucoup d’attention au fait de jouer dur » confie-t-il dans le Woj Pod. « Draymond (Green) fait beaucoup de passes décisives mais il ne joue pas à la Magic Johnson. Il prend beaucoup de rebonds mais il n’est pas Dennis Rodman, il n’est pas à 20 prises par match. C’est pourtant l’un des meilleurs joueurs de la ligue, et c’est parce qu’il joue dur. Avec moi, je pense qu’il fait ça mieux que personne en NBA. »

Sous les ordres de Doc Rivers, le meneur de jeu compte bien insuffler une intensité nouvelle aux Clippers.

« Je vais essayer d’apporter mon leadership. Essayer de changer un peu la culture » lance-t-il. « Quand vous pensez à L.A., vous pensez aux lumières, aux caméras, à l’action. Tout ça, c’est marrant bien sûr. Mais au bout du compte, on vous juge sur vos victoires, vos défaites, à quel point vous travaillez dur, à quel point vous vous battez pour votre ville. J’aimerais simplement pouvoir apporter mon identité à l’équipe, essayer de la changer pour donner une touche « col bleu », « grit and grind », et potentiellement faire les playoffs. Et quand tu fais les playoffs, tout peut arriver. »

Surtout des blessures dans le cas des Clippers. Mais qui sait, peut-être que Chris Paul a embarqué la malédiction de son ancienne franchise dans ses valises…