Hyper spectaculaire, John Collins a marqué les esprits lors de la Summer League

Entre lui et Dennis Smith Jr. se joue sans conteste le titre officieux de joueur le plus spectaculaire de la Summer League de Las Vegas. Sorti de Wake Forest, John Collins (2m08, 19 ans) est un joueur super intense et ses dunks en sont la preuve.

Drafté en 19e position, il a déjà fait très forte impression. À 17 points et 10 rebonds de moyenne sur quatre matchs de ligue d’été, John Collins est un sacré déménageur des raquettes. 

« J’aime à penser que je suis un joueur plutôt physique. J’aime le contact », explique-t-il au Palm Beach Post. « La ligue d’été est évidemment différente de la NCAA. L’attaque est différente, il y a plus de systèmes. Il s’agit vraiment d’acquérir de l’expérience et d’être prêt à bosser et apprendre chaque jour. Il faut devenir pro. Sur le terrain, ça se passe plutôt bien. Pour moi, c’est surtout l’aspect mental du jeu professionnel que je dois travailler. »

Guam, Turquie, Iles Vierges… John Collins a vu du pays !

Né dans l’Utah, John Collins a beaucoup déménagé étant jeune. Sa maman, Lyria, était en effet dans l’Air Force tandis que son père, John, était lui dans la marine. Du coup, il a vécu sur l’île de Guam, en Turquie, et dans les Îles Vierges avant de se poser à Palm Beach, en Floride.

« J’ai tellement bougé que j’ai dû m’adapter à différentes situations quand j’étais très jeune. Et je pense que ça m’a beaucoup aidé socialement. Mon éducation m’a beaucoup apporté en termes de structures et de maturité. Ma mère est extrêmement positive et elle m’a toujours inculqué de garder un état d’esprit optimiste. »

Passé de 7 points, 3 rebonds à 19 points, 10 rebonds sur ses deux saisons à Wake Forest, John Collins apprend vite. Du coup, il ne s’enflamme pas sur ses performances estivales. Il sait que ça va se corser en octobre.

« Quand la saison va vraiment commencer, et que ça ira plus vite et que les joueurs seront beaucoup plus talentueux, cette expérience m’aidera. La ligue d’été a été bien pour moi. L’intensité est plus élevée qu’à l’université et je l’ai bien senti. C’est toujours sympa de pouvoir faire le show et utiliser mes qualités athlétiques. Les gens viennent pour voir du bon basket et c’est encore mieux si on peut avoir quelques actions d’éclat. »

Avec John Collins, les fans d’Atlanta ne devraient pas être déçus…