On ne sait pas encore à quelle place va atterrir Josh Jackson. Mais on peut écrire sans trop de doute qu’il sera au minimum dans le top 5, pour ne pas dire dans le top 3 de la prochaine draft. Pour lui, comme pour tous les autres futurs rookies, la question centrale sera comment s’adapter à l’échelon supérieur, en passant de la fac à la NBA.
« Du collège au lycée, il y a un ajustement à faire », pense l’ex-Wildcat. « Même chose du lycée à l’université. Donc il y aura un ajustement à faire vers la NBA. Ça va vraiment être intéressant de voir comment je vais m’acclimater, comment je vais transférer mon jeu vers la NBA. »
En parlant de son jeu, un mot peut venir à l’esprit : énergie.
« Je serai à 110% chaque soir », affirme-t-il. « Je ne pense pas que vous puissiez trouver autant d’énergie chez n’importe quel autre joueur. »
Markelle Fultz, Lonzo Ball, De’Aaron Fox… Lui a la particularité de ne pas être un meneur de jeu dans cette draft qu’il juge comme étant « l’une des meilleures de ces dernières années ». Aucun problème pour celui qui veut faire valoir sa polyvalence.
« J’ai joué 4 avec Kansas, ça m’a rendu beaucoup plus polyvalent et capable de jouer et défendre plusieurs postes », assurait-il à l’issue de son second workout avec les Lakers. « Je sais que je vais devoir me renforcer pour le faire en NBA. Mais c’est clairement quelque chose que je pourrai faire à terme. »
Ses points forts, selon lui ? Sa vitesse, sa polyvalence, son côté athlétique, le fait d’être un bon passeur. Faiblesses ? « Probablement mon dribble et mon périmètre de tirs, mais je travaille sur ces deux aspects. »
Le tout sera d’être prêt au moment d’affronter ses idoles.
« Les joueurs comme Paul George, LeBron James… Il y a plein de grands joueurs dans la ligue que je regarde depuis un moment, en demandant qu’est-ce que ce ferait de défendre sur eux. »
D’ici quelques mois, il saura.