Après la victoire dans le Game 3 et le panier de la gagne signé Kevin Durant, de nombreuses voix ont regretté l’outrageuse domination des Warriors et l’aspect « injuste » de la signature de Durant dans une telle formation.
Ajouter un MVP et quadruple meilleur marqueur de la ligue dans une équipe double finaliste et capable de gagner 73 matches en saison, c’est évidemment frustrant, voire décourageant, pour la concurrence.
Néanmoins, Adam Silver se permet de rappeler que les Warriors et Durant ont simplement bien joué leur coup.
« Kevin n’a rien fait de mal, ni les Warriors », rappelle le patron de la ligue pour ESPN. « Ils ont profité de l’espace financier. Peut-être auraient-ils dû trouver une autre façon de signer, en transférant d’autres joueurs ou en ne prolongeant pas certains autres. Impossible de trouver une bonne solution. Au final, c’est injuste de prétendre que leur réussite est uniquement due au fait de la venue d’un joueur. »
« Comment essayer de faire de nouvelles super teams ? »
Certes, mais il est vrai que, sur le papier, Golden State peut entamer un règne de longue durée. Le patron de la NBA, lui, évoque plus une question de bons choix et de développement des joueurs pour encourager la concurrence à résister.
« Le problème est plus large, on doit se focaliser sur la formation des joueurs. On peut mieux faire. Regardez les Warriors : Draymond Green a fait 4 années d’université, Stephen Curry 3, Klay Thompson également. Je ne dis pas que seule l’université peut former un joueur, mais c’est différent de le faire à cette période-là, que sur un parquet de NBA. Comment peut-on passer moins de temps à taper sur la meilleure équipe, mais plus à essayer d’en faire de nouvelles ? Ce n’est pas seulement la question d’un joueur qui change d’équipe. Il faut regarder plus loin, et cela intègre l’âge d’entrée en NBA. »
Ce qui demeure le grand sujet, le combat même, d’Adam Silver depuis des mois…