Les Warriors motivés par le trashtalking de Rihanna

Alors que les Warriors dominaient tranquillement les Cavaliers lors du Game 1, la star de ce premier match sur les réseaux sociaux fut finalement… Rihanna. Présentes au bord du parquet de l’Oracle Arena et très actives, la chanteuse et une amie ont tenté de chambrer plusieurs fois Kevin Durant, qui leur a lancé des regards noirs.

Après la rencontre, l’artiste est passée devant le vestiaire des Cavs, en criant que “le King était toujours le King”.

“Il y a des tas de gens qui se montrent, surtout à cette période de l’année… des personnes avec qui vous pouvez avoir une histoire”, explique Stephen Curry. “On peut s’amuser avec ça. Evidemment, il ne faut pas que ça soit une distraction. En tant que joueurs, on se débrouille bien pour bloquer ce qu’il se dit ou ce qu’il se fait autour, tout en appréciant l’atmosphère”.

“Certains gars peuvent se motiver ainsi quand ils manquent d’énergie”

S’il est difficile de savoir qui Rihanna supporte en NBA, elle semble avoir choisi son camp dans ces Finals. En conférence de presse, Kevin Durant n’a pas voulu répondre aux questions sur le sujet, mais ce trashtalking semble l’avoir motivé.

“Ça dépend du joueur et de sa personnalité”, confirme Zaza Pachulia. “Certains gars peuvent se motiver ainsi quand ils manquent d’énergie, lorsqu’il y a du trashtalking. Se concentrer sur une personne et ses remarques peut vous lancer”.

L’exemple le plus célèbre reste l’épisode entre Reggie Miller et Spike Lee…

Du côté des Warriors, Klay Thompson assure toutefois qu’il n’y a “aucune haine” envers Rihanna en expliquant qu’elle est une “grande artiste”, même si Stephen Curry a quand même lâché qu’aucun titre de la chanteuse n’était dans la playlist de l’équipe. Quant aux Cavaliers, ils sont ravis de pouvoir compter sur une supportrice aussi célèbre et impliquée.

“On apprécie”, assure J.R. Smith. “On apprécie ce qu’elle fait pour les Cavs. Il y a pas mal de gens qui viennent de Cleveland, donc on est heureux de voir tous ceux qui nous soutiennent. On les entend et on va gagner le match demain [ce soir] pour eux. Le sport, c’est une autre forme de divertissement, actuellement. Si votre équipe favorite joue et que vous la supportez, ça n’a pas d’importance que vous soyez célèbre ou que vous ayez un boulot normal”.

Sauf que si vous n’êtes pas célèbre, vous avez tout de même peu de chances d’avoir un siège au bord du terrain et d’être autorisé à venir crier à l’entrée du vestiaire des équipes.