Cinquième de la conférence Est et vainqueur de son premier tour face aux Clippers, le Jazz a changé de statut cette saison, et l’an prochain, il n’y aura plus d’effet de surprise pour les coéquipiers de Rudy Gobert.
À l’instar de Portland, il va falloir confirmer, et les dirigeants ont du pain sur la planche cet été puisque deux joueurs majeurs vont tester le marché : Gordon Hayward et George Hill. Le premier, devenu All-Star, sera très courtisé, tandis que le second sera très gourmand. Le GM Dennis Lindsey a deux stratégies différentes avec chacun des joueurs.
Le max pour Hayward
« Il va sans dire que la moindre fibre de notre âme collective souhaite qu’il prolonge » assure-t-il dans le Deseret News. « On pense que c’est une association qui marche, mais on ne peut pas forcer un mariage. Il faut que ça vienne des deux parties, mais on est très à l’aise avec la situation actuelle. »
Bien sûr, le Jazz n’a pas le droit officiellement d’évoquer des montants et des durées de contrat, ni de conclure des accords verbaux, mais Dannis Lindsey assure que plusieurs scénarios sont possibles pour Gordon Hayward.
« On ne peut pas légalement trouver un accord dès maintenant, mais ce qu’on lui a dit, c’est qu’il était le Jazz. Tout le travail sur son développement, l’utilisation de nos installations, le travail personnel avec un assistant… Quand Gordon s’est engagé l’été dernier, c’était dans le cadre d’un plan très détaillé. »
En clair, le Jazz est prêt à tout pour conserver son joueur, et la franchise cassera sa tirelire pour lui, et continuera de le traiter du mieux possible pour qu’il poursuive sa progression.
Un deal gagnant/gagnant avec Hill ?
En revanche, pour George Hill, ce sera moins catégorique. Les deux parties n’ont pas trouvé de terrain d’entente en cours de saison, et le meneur du Jazz sait que ses dirigeants ne lui proposeront pas de contrat maximum.
« Je lui ai dit que s’il recevait d’une autre équipe une offre de dingue et qu’on lui a permis de décrocher cette proposition, on ne sera pas amer. Il nous a aidés cette année » estime le GM. « Il y a une très bonne chance qu’on soit, l’un pour l’autre, la meilleure option. Mais je ne suis pas Nostradamus avec une boule de cristal, et je sais comment tout ça peut tourner. Sur le terrain, il colle parfaitement à l’équipe, et il a, selon, nous, l’ADN du Jazz en lui. »