Sweet 16 : De’Aaron Fox (39 points) envoie UCLA en vacances

C’était sûrement l’une des plus belles confrontations sur la papier de ce Sweet 16. Alors qu’UCLA avait montré tant de belles choses aux deux tours précédents, ils sont cette fois tombés sur plus forts qu’eux. Battus 86-75, les Bruins disent adieu à la March Madness, mais aussi phénomène Lonzo Ball qui s’est déclaré à la draft NBA.

Dès le début de match, De’Aaron Fox (39 points) prend les choses en main en inscrivant les huit premiers points de son équipe. Surmotivé par son duel contre Lonzo Ball (10 points, 8 passes décisives), le meneur des Wildcats est partout : points, passes, tempo, agressivité… Il fait très forte impression dès le début de la rencontre.

Pourtant, UCLA n’est pas en reste. Certes, Ball n’est pas en grande forme, mais TJ Leaf est également un joueur capable de scorer beaucoup (17 points). UK a du mal à défendre sur sa mobilité dans la peinture et l’ancien pensionnaire de Team USA, chez les jeunes, parvient à maintenir les Californiens au contact des Wildcats au bout de 10 minutes de jeu : 18-19. Décevant dans ce tournoi, Malik Monk sort de sa boîte. Il répond présent et devient le complément parfait de Fox en attaque avec 21 points à 8/17 aux tirs. À la pause, les Wildcats mènent 36-33.

Lonzo Ball quitte la NCAA par la petite porte

Au retour des vestiaires, le duo de Kentucky frappe encore plus fort et permet à leur équipe de prendre un premier break (45-36) au bout de 2 minutes 30 de jeu. Thomas Welsh (9 points) et Bryce Alford (13 points) prennent le relai de TJ Leaf et permettent aux Bruins de rester au contact. Pourtant, De’Aaron Fox va une nouvelle fois faire parler la poudre en inscrivant consécutivement plusieurs paniers et en distillant les caviars.

À la 10e minute, les joueurs de John Calipari mènent déjà de 7 points (60-53). Les Bruins ne semblent plus en mesure de revenir dans la partie. Pénalisé par le match raté de Lonzo Ball, UCLA n’a plus les armes pour lutter face aux Wildcats et inscrire des paniers. Comptant jusqu’à 14 points de retard, les joueurs de Steve Alford vont au final s’incliner 86-75 au terme d’un match où ils peuvent nourrir quelques regrets tant cette rencontre aurait pu prendre un autre tournant si Lonzo Ball avait été à la hauteur de son rang.