Cette fois, le Big Three des Cavs était bel et bien là. Résultat : 101 pts combinés, un record pour le trio James-Irving-Love, qui n’a laissé que des miettes aux autres. Il faut dire qu’à l’image des 40 pts de D’Angelo Russell, les Lakers ont obligé les champions à sortir le grand jeu et c’est Kyrie Irving (46 pts) qui s’est chargé de faire la différence dans le money-time. A l’arrivée, Cleveland s’impose dans la douleur (125-120) au Staples Center.
« Le Big Three » bien reposé…
Après la polémique née de sa mise au repos face aux Clippers, le Big Three des Cavs n’a pas attendu longtemps pour envoyer un message fort : cette fois nous sommes là et nous allons prendre les choses en main. Les trois All-Stars scorent 29 des 31 pts du champion en titre en premier quart-temps. Ce n’est pas assez pour miner le moral des Lakers, qui peuvent eux compter sur un D’Angelo Russell en feu: 18 pts à 4/5 derrière l’arc dans le premier quart. Sur un 7-0 signé Le Bron James (34 pts, 6 rbds, 7 passes), auteur d’un poster sur Julius Randle ligne de fond, Cleveland prend les commandes en fin de période (20-24) et mène (28-31) après douze minutes.
Le King reste chaud et enfile un panier primé pour ouvrir le deuxième quart, inspirant Channing Frye, qui fait lui aussi mouche 7m23. L.A est à -7 et son banc sonne le tocsin: trois paniers consécutifs dans la raquette pour Corey Brewer, Tyler Ennis et Larry Nance Jr puis 4 pts de rang du dernier arrivé David Nwaba. Les Cavs sont eux muets en encaissent un 12-0 avant un drive bienvenu de Deron Williams. D’Angelo Russell (22 pts en 1ère MT) gonfle l’écart à +9 avant que Kyrie Irving n’enchaine deux tirs primés. Malgré le double-double de Kevin Love (15 pts, 11 rbds) et les 33 pts d’oncle Drew et LBJ, L.A. vire en tête à la pause (59-55).
Irving décisif à 3-points
Les hôtes gardent le momentum au retour des vestiaires. Par Julius Randle (10 pts, 7 rbds, 7 passes) d’abord, sur un rebond offensif suivi d’un 3 pts, puis Ivica Zubac (10 pts) et Russell ensuite. Cleveland pointe à -10, Tyronn Lue est frustré et demande un temps-mort. La tension monte d’un cran quand Randle renvoie Tristan Thompson aux vestiaires sur un coup de coude dans la bouche. Vexé, Cleveland réagit alors que l’intensité s’installe dans l’air du Staples. Irving aime ça et réduit l’écart à -5 avant que Russell punisse une balle perdue de Frye en contre-attaque et rentre encore un tri primé. Avec déjà 32 pts de leur meneur, les Lakers entament le dernier quart avec 10 pts d’avance (92-82).
Après un dunk de Nwaba, c’est Richard Jefferson qui réduit l’écart à -7 avant un enchaînement dunk-passe décisive auquel répond Jordan Clarkson (19 pts, 6 passes) pour maintenir L.A. à 6 pts. Brandon Ingram (18 pts) imite l’arrière après trois lancers de Kevin Love, discret en seconde mi-temps. Arès sept minutes, Cleveland revient à égalité grâce à Irving et James, qui en remettent une couche dans le money-time pour infliger un 7-0 fatal aux angelenos. Un 2+1 du quadruple MVP achève les esprits des Lakers, qui sans défendre ont fait vibrer le Staples Center.
C’est la 13e défaite en 14 matches pour la deuxième plus mauvaise équipe de la ligue. Avec ce succès, Cleveland conforte sa première place à l’Est puisque Boston s’était incliné quelques heures avant.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.