Phoenix : le pari gagnant de la jeunesse

Avec la victoire contre les Celtics, les Suns signent un 3e succès de suite après ceux contre les Hornets et le Thunder.

Phoenix signe sa meilleure série de toute la saison et elle intervient alors que deux des meilleurs joueurs sont laissés sur le banc depuis le All-Star Break : Tyson Chandler et Brandon Knight. Earl Watson a fait un pari en lançant les jeunes Alan Williams, Tyler Ulis ou Derrick Jones Jr. pour finir la saison, et ça marche !

« Je ne vais rien changer sauf si la franchise me le demande », annonce le coach à l’AZ Central. « J’ai un patron, qui lui aussi a un patron, et je ferai des modifications si l’ordre vient d’en haut. Et, pour le moment, ce n’est pas le cas. »

« Génial pour les jeunes mais dangereux pour les coaches »

La prise de risque de Watson est donc payante car se passer de Chandler (11.4 rebonds de moyenne) et Knight (11 points par match) pour laisser les jeunes jouer demeure une décision loin d’être évidente à prendre.

« C’est génial pour les jeunes, mais c’est dangereux pour les coaches », rappelle Watson. « On n’est pas à l’université, les coaches n’ont pas des contrats de 7 à 10 ans… En tant qu’ancien joueur, j’ai eu des opportunités, et j’en donne à ces jeunes. Je prends ce risque même s’il est dangereux pour moi et mon staff. On le doit aux joueurs. »

Belle prise de risque donc pour le coach des Suns, qui s’impose même comme une mentalité, une volonté de miser sur la jeunesse.

« Le basket, c’est comme la vie. Les choses peuvent changer à n’importe quel moment, il faut être prêt à s’ajuster. Si on ne s’adapte pas, on meurt. Aujourd’hui, dans cette ligue, les opportunités arrivent. Avant, il fallait gagner sa place et attendre qu’un vétéran devienne trop vieux. Maintenant, un jeune joueur talentueux doit avoir sa chance pour être fier de son maillot et des lettres inscrites sur le devant de son maillot. Si vous jouez pour ces lettre, cela se voit. »