Chez les McConnell, le basket est une affaire de famille. Mais c’est surtout les filles qui ont réussi.
Suzie McConnell-Serio et Kathy McConnell-Miller ont toutes deux fréquenté la WNBA, la première en tant que joueuse et coach, et la seconde en tant qu’assistant-coach. Avec TJ, le meneur titulaire des Sixers cette saison, la tradition de la balle orange se perpétue dans le clan McConnell.
« Un de nos joueurs les plus importants »
Non-drafté à sa sortie d’Arizona en 2015, l’intéressé a tenté sa chance en ligue d’été avec les Sixers. Mis en concurrence avec Kendall Marshall, Isaiah Canaan, Tony Wroten, Pierre Jackson et Scottie Wilbekin (qui avaient tous des contrats plus importants que lui), T.J. McConnell s’en est sorti.
« Je savais qu’il y avait une chance mais je ne voulais pas me projeter. J’étais sous les radars pendant toute ma carrière à la fac. Notre équipe était très bonne mais honnêtement, personne, y compris moi, ne pensait que je jouerais en NBA. »
Pour celui qui avait été mesuré avec les plus petites mains et la deuxième plus petite envergure du Draft Combine, c’était un sacré défi de s’imposer. Mais le gamin a du caractère. Son sang-froid sur le terrain, et sa vista, ont fait le reste…
« On pourrait avoir une discussion tout à fait sérieuse pour décréter qu’il fait partie de nos joueurs les plus importants. Et je pèse mes mots ! » avance Brett Brown dans le Bleacher Report. « Il est le pouls de notre équipe. Il a un esprit et une personnalité qui m’attirent complètement – c’est comme ça que je vois le monde aussi. Il a eu une opportunité et il l’a saisie à la gorge. »
Prochain objectif : le tir à trois points
Bourreau de travail, entraîné par son père depuis ses débuts ou presque, T.J. McConnell a bouclé une saison rookie plutôt encourageante : 6 points, 4 passes et 3 rebonds en 20 minutes de moyenne, connaissant son parcours chaotique.
Auteur d’un match à 17 passes en janvier dernier, à deux unités du record historique de la franchise détenue par Mo Cheeks (et égalé par Dana Barros), T.J. McConnell n’a pas l’intention de lâcher son rêve NBA de sitôt. Très bon passeur et leader idéal pour cette équipe en reconstruction, notamment auteur de deux paniers de la gagne cette saison, le natif de Pittsburgh sait qu’il a encore du pain sur la planche.
« Je vais bosser comme un fou sur mon tir à trois points cet été. Je vais m’enfermer à la salle et travailler sur tout mon jeu. Mais mon objectif principal sera de devenir un shooteur précis. Je sais que je peux le devenir. Il s’agit simplement de confiance et de répétitions. »
Rien de bien méchant pour celui qui était voué à s’exporter en Europe dans un jeu qui lui convient (a priori) davantage…
https://www.youtube.com/watch?v=jPDlgmGpZEI