Jamal Murray avait le feu vert pour prendre tous les tirs

In the zone, voilà comment Jamal Murray a décrit sa deuxième mi-temps après la victoire de la World Team sur la Team USA dans le Rising Star Challenge. Auteur de 36 points, dont 9 3-points, le joueur de Denver avait la main chaude et rien ne pouvait l’arrêter. Il était même déçu d’avoir raté quelques tirs en fin de match.

« Je ne savais pas que j’allais prendre feu, » explique-t-il. « Je ne faisais pas attention au nombre de points, j’essayais juste de m’amuser… Peut être un peu trop sur certains tirs en fin de match mais j’étais trop excité pour les refuser. »

Conscients de la performance du MVP, ses coéquipiers l’ont même poussé à prendre un maximum de tirs, cherchant à le faire briller à tout prix.

« Les autres joueurs lui criaient ‘Ne passe pas la balle, ne passe la balle !' » dévoile Mike Brown, entraineur de l’équipe mondiale, avant que Murray ne le confirme lui même. « Les mecs me disaient de tirer et ça m’a donné encore plus de confiance. En tant que shooteur, vous doutez rarement mais ça aide d’avoir le soutien de tous vos coéquipiers. »

Parmi ceux qui ont cherché à mettre en valeur Murray se trouve Buddy Hield. À domicile, le joueur des Pelicans avaient commencé la rencontre tambour battant. Meilleur marqueur du match à la mi-temps, le titre de MVP lui semblait promis avant que Murray ne monte en température. Entre tireur d’élite, Hield confesse toutefois qu’il y a une règle universelle à laquelle il ne pouvait déroger.

« Il a pris feu, » dit-il avec le sourire. « C’est aussi simple que ça. Il a pris feu. Et quand un shooteur prend feu, la seule chose à faire c’est de lui filer la balle sur chaque action. Je suis content pour lui. »