Plutôt discret depuis sa dernière tentative de retour en NBA, Glen Davis revient en force. « Big Baby » n’y est effectivement pas allé de main morte contre son ancien coach à Boston, puis à Los Angeles chez les Clippers, Doc Rivers.
Si les deux hommes ont remporté le titre ensemble avec le « Big Three » en 2008, Glen Davis préfère qu’on se souvienne de la performance du trident Garnett – Pierce – Allen plutôt que du coach…
« Il a eu un énorme coup de chance en 2008. Beaucoup de chance. L’année d’avant, ils portaient des sacs poubelles [tellement ils étaient nuls]. Mais ensuite, ils gagnent le titre, et tout à coup, il fait partie des meilleurs coachs de l’histoire ? Non, je n’y crois pas du tout. Il faut rendre hommage à KG, à Paul Pierce, à Ray Allen. Ce sont eux qui ont fait tout ce qu’il fallait pour Doc. Après ça, le job de Doc est super facile. Mais il faut aussi rendre hommage à Danny Ainge. C’est lui qu’il faut remercier. Je sais que plusieurs fois, c’est lui qui a dit à Doc de laisser les joueurs tranquilles, de se détendre. Doc est un bon gars mais pour tout ce qui touche au basket, je ne sais pas… »
De la rancune à cause de son éjection des Clippers ?
Glen Davis n’est d’ailleurs pas du tout convaincu par le travail de Doc Rivers dans la franchise californienne, où il occupe un poste à double facette : head coach et directeur des opérations basket.
« Je n’aime pas ce qu’il fait en ce moment », a déclaré Glen Davis dans le podcast de Chris Broussard. « Je n’aime pas sa franchise, ce qu’il fait, ses équipes. On avait quelque chose en 2008 mais c’est tout ce qu’il a fait. Vous voyez ce que je veux dire ? C’est vraiment tout ce qu’il a fait. Et puis, je n’ai pas apprécié comment il a géré ma sortie. J’avais une cheville en vrac mais on a gagné un titre ensemble, et il ne m’appelle même pas. »
Car le fond du problème semble là, Glen Davis n’ayant pas encore digéré sa sortie chez les Clippers.
« Quand on gagne un titre avec un gars, on ne le traite pas comme ça. Que ce soit un business ou pas, car ça dépasse le basket entre nous, Doc. Je ne t’ai jamais laissé à l’autel. Je n’ai jamais fait ça. Au lieu de ça, il a été chercher Spencer Hawes. Il n’a rien fait et il fallait l’échanger. J’étais scotché sur le banc, alors qu’il savait que je pouvais jouer. Mais il fallait faire jouer Spencer Hawes… pour se couvrir les fesses car Spencer ne progressait pas comme prévu. Je n’ai pas apprécié ça. »