Le hold-up des Kings, symbole du travail de DeMarcus Cousins sur lui-même

Après deux quart-temps et demi, et 22 points de retard, Sacramento était bien mal embarqué la nuit dernière face à Atlanta. Surtout avec un DeMarcus Cousins à 2/11, 7 balles perdues et 5 fautes, pour son retour après un match de suspension. Mais le miracle s’est produit et les Kings ont su transformer leur frustration en motivation pour renverser les Hawks et s’imposer in extremis.

« Notre combativité et notre coeur sont indéniables » apprécie le pivot californien dans les colonnes du Sacramento Bee. « Maintenant on ne doit plus se mettre dans une telle situation. On doit se faciliter la tâche. »

Un DeMarcus Cousins symbole de cet improbable réveil, auteur de 12 points dans la dernière période. Un cas de figure dans lequel il a d’habitude tendance à s’énerver et à perdre ses moyens.

« Je dois faire avec mes propres démons en ce moment » explique-t-il. « Je dois me concentrer sur ce qui se passe. J’ai fait une affreuse première mi-temps, pareil pour une partie de la deuxième, mais mes coéquipiers m’ont soutenu et m’ont relancé. Matt (Barnes) m’a engueulé un peu et m’a demandé de me sortir la tête du cul. Ça a marché. »

Matt Barnes comme psychiatre

Dingo au royaume des fous, Matt Barnes joue les mentors, évoquant le sujet en connaissance de cause.

« Il faut trouver l’équilibre » affirme l’ailier. « On ne peut pas jouer sans émotion, surtout quelqu’un comme lui. On a besoin qu’il soit lui-même, mais qu’il soit juste plus malin. Je crois qu’il m’écoute car je suis passé par là et je suis sur le fil parfois. Je sais comment lui parler et le garder concentré. Il a beaucoup de responsabilités, il est humain. Il sait quand il déconne. Il est dur avec lui-même… Je lui ai dit qu’il devait accepter ça. Les gens vont t’aimer ou te détester, ça ne peut pas affecter ta vision des choses dans la vie comme sur le terrain. »

Pourtant c’est le cas, car même si les Kings sont repartis du Golden 1 Center avec la victoire, l’intérieur a encore beaucoup de chemin à parcourir.

« Je ne suis plus moi-même. C’est quelque chose que je dois régler, en espérant que ça aille mieux. »