Lou Williams, le pompier des Lakers

Cette saison, les Lakers ont pris la mauvaise habitude d’attaquer le dernier quart-temps avec un gros handicap.

Ce fut encore vérifié contre les Wizards, où ils étaient menés de 19 points, avant de revenir puis de s’incliner ; et contre les Celtics, 17 points de retard, avant de combler cet écart pour finalement repartir de Boston avec un revers.

« On veut progresser », annonce Lou Williams à l’OCR. « Il faut que notre jeu signifie quelque chose. Souvent, on échoue de peu, mais espérons que cela va nous faire grandir, puis en prenant de l’âge et de la maturité, cela portera ses fruits. »

Pour combler ces lacunes, les Lakers peuvent toujours compter sur Williams, l’homme du 4e quart-temps. Dans les deux défaites contre Washington et Boston, il a impulsé de l’énergie à son équipe pour effectuer une remontée, avec 12 et 13 points dans le dernier acte.

Avec 18.4 points de moyenne, il est le remplaçant le plus productif de la ligue et ses 7.7 points dans le dernier quart-temps le placent en 4e position des joueurs les plus décisifs.

« Le quatrième quart-temps, c’est la dernière chance de l’emporter », rappelle le meilleur sixième homme 2014. « On ne peut pas vraiment s’économiser à ce moment de la partie. C’est mon état d’esprit. C’est l’ultime moment pour tenter quelque chose, et il faut donc tout donner. »

Malheureusement, le bilan collectif des Lakers va probablement plomber Williams pour un éventuel second trophée de meilleur sixième homme puisque Eric Gordon réalise une superbe saison à Houston (17.3 points de moyenne), et les Rockets sont 3e à l’Ouest.