Sous les yeux d’Hakeem Olajuwon et de Dikembe Mutombo, les Rockets retrouvent des couleurs en s’imposant 105-83 face aux Kings. James Harden limité à 10 pts, 7 rbds et 8 pds, ce sont Ryan Anderson (25 pts, 11 rbds) et Eric Gordon (17 pts) qui font la différence avec un deuxième quart-temps à sens unique.
Les Rockets débutent avec leur cinq de départ type puisque Clint Capela reprend sa place sous les panneaux. Ça va moins vite qu’en début de saison mais la maîtrise de James Harden permet à Houston d’attaquer correctement la rencontre. En face, c’est toujours DeMarcus Cousins qui tient la baraque avec notamment sa faculté à shooter à 3-points. Mais lorsque le banc des Rockets fait son entrée, les Kings ne suivent pas le rythme et le duo Gordon-Nene donne six points d’avance aux Rockets (27-21) à la fin du premier quart-temps.
Le duo Gordon-Nene fait la différence
La suite se complique nettement pour les Kings. Capela à la claquette puis Gordon à 3-points font passer l’écart à + 10 (34-24). Le shooteur des Rockets est dans un bon soir, et les Kings lâchent prise. Un nouveau 3-points porte l’écart à +13 (39-26). Le retour des titulaires côté Sacramento ne change rien, et Nene, à mi-distance, passe à l’écart à 17 points (43-26). Il reste encore six minutes dans le quart-temps… Mais tout va trop vite pour Sacramento, qui en termine de son road trip. Les hommes de Dave Joerger ont toujours un temps de retard en défense, et Nene donne 20 points d’avance (47-27) sur un caviar de James Harden. Les Rockets restent sur un 18-3 avec 14 points signés du tandem Gordon-Nene. A la pause, l’écart est fait (54-35) avec des Kings limités à 11 points dans le deuxième quart-temps.
Au retour des vestiaires, même scénario avec un Harden maître du tempo et un Anderson insolent à 3-points. Les Kings sont en retard pour monter sur lui, et l’ailier-fort continue son festival : 6 sur 12 à 3-points. Et comme Trevor Ariza s’y met aussi, les Rockets enchaînent trois tirs primés de suite pour passer l’écart à +25 (67-42). Derrière, Harden nous livre une démonstration de stepback, et Houston s’envole définitivement (80-52) !
Le 4e quart-temps ne changera rien, et on retiendra que malgré l’écart, D’Antoni laissera ses stars sur le terrain. Sans doute pour bosser les automatismes et le rythme après deux semaines compliquées.