Depuis le 20 décembre 2016, il est intéressant d’observer les résultats des Pelicans. On constate ainsi que la franchise est la spécialiste des séries en miroir. Deux victoires… deux défaites… une victoire… une défaite… quatre victoires… trois défaites… une victoire… une défaite. Et ainsi de suite.
Le dernier exemple en date est cette défaite à domicile contre les Wizards, alors qu’ils sortaient d’un succès de prestige contre les Spurs. Avant cela, ils avaient perdu contre le Thunder, alors qu’ils avaient vaincu les Cavaliers quelques jours avant. Les montagnes russes version Louisiane.
« On a prouvé qu’on pouvait être compétitif face à n’importe qui, si on jouait bien », estime Anthony Davis au Times Picayune. « On creuse notre propre tombe, on doit en sortir et jouer chaque match avec désespoir. On n’a pas une grande marge d’erreur. »
La première mi-temps manquée contre Washington le prouve. Ils étaient menés, à la pause, 57-40 après deux quart-temps pénibles sur le plan offensif.
« Les Wizards sont très bons pour vous faire payer vos erreurs », constate Alvin Gentry. « On a mal commencé et ils font partie des meilleures équipes de la ligue depuis un mois et demi. Pour battre cette équipe, il faut être solide dans son jeu. On a beaucoup d’absences. »
Davis et Jrue Holiday ont combiné 27 points dans le troisième quart-temps pour essayer de revenir dans la partie, mais les manques du premier acte n’ont jamais été comblés.
« On n’a pas fait bouger la balle », regrette l’intérieur All-Star. « On a autorisé des dunks, layups et shoots ouverts. Ensuite, on a pas bien exécuté notre attaque et cela plombe mentalement. »
Le plus frustrant, c’est que les Pelicans se sont rapprochés de la 8e place alors même qu’ils avaient loupé leur début de saison. Ils n’ont que deux succès de moins que les Nuggets, actuels 8e..