Au mois de décembre dernier, Minnesota avait accueilli les Rockets alors que ces derniers se trouvaient dans la deuxième nuit d’un back-to-back et dans une série de neuf victoires consécutives. Houston s’était finalement imposé d’une courte tête en prolongation. La nuit dernière, Minnesota accueillait des Rockets dans une situation complètement identique – un back-to-back et neuf victoires de suite – mais cette fois, ce sont les Wolves qui sont ressortis vainqueurs de ce match, 119-105 !
Minnesota affamé
Sans doute victimes d’un brin de fatigue, les hommes de Mike D’Antoni ont d’entrée de jeu fait face à une équipe bien plus en jambes. En réussite, Andrew Wiggins marque tout de suite les esprits avec 5 points de suite, puis un nouveau tir primé avant que le secteur intérieur ne prenne la relève avec Karl-Anthony Towns et Gorgui Dieng, à leur avantage face au small ball texan. Sur une interception de Corey Brewer, James Harden lance bien Nene Hilario au dunk pour revenir à 4 longueurs (19-15) mais les Wolves maîtrisent, avec une très bonne gestion offensive de Ricky Rubio. Ce dernier inscrit d’ailleurs un shoot à six mètres pour prendre 11 longueurs d’avance (30-19), un écart réduit à sept grâce à Corey Brewer, trouvé à deux reprises par James Harden (30-23).
Les Rockets se reprennent
Après l’interlude, les Rockets montrent un meilleur visage et davantage de réussite : surtout en deuxième partie de quart-temps où Ryan Anderson et Sam Dekker parviennent à trouver de bonnes positions de loin. Un temps distancé, Houston parvient ainsi à recoller, d’autant qu’Andrew Wiggins se montre plus maladroit, et Karl-Anthony Towns, gêné. James Harden se montre opportuniste, soit sur la ligne, soit sur la création, et Minnesota souffre. D’ailleurs, la chance n’est pas de leur côté puisqu’au buzzer, Nene Hilario envoie un missile de sa moitié de terrain : filet (55-54 pour Minnesota) !
Ricky Rubio tout en maîtrise
Alors qu’on attendait des Rockets tranchants au retour des vestiaire, au regard de leur éveil lors de la deuxième période, ce sont bien les Wolves qui sont les plus incisifs et c’est encore Ricky Rubio qu’il faut saluer pour sa création et ses caviars en alternance à l’intérieur et l’extérieur. De loin, Brandon Rush se régale (12 pts à 4/7 à 3-pts) et comme Minnesota se montre bien meilleur sur le repli, les Wolves font de nouveau l’écart avec Karl-Anthony Towns au dunk, encore servi par Rubio (85-73). Grâce à Andrew Wiggins, les hommes de Tom Thibodeau parviennent à le conserver jusqu’au dernier quart-temps (89-77).
Toujours maladroit, Houston lâche les premiers instants de la dernière période et laisse les Wolves prendre 20 points d’avance, 97-77. Encore une fois, les Rockets tentent pourtant le hold up en envoyant des bombes longue distance en fin de match, avec Ryan Anderson ou Corey Brewer mais cette fois, Minnesota ne lâche rien, notamment grâce à Shabazz Muhammad et Karl-Anthony Towns.
Une erreur de parcours rare pour Houston cette saison
Les Rockets lâchent donc leur deuxième match de la saison face à une équipe au bilan négatif, après leur défaite contre les Lakers, et Minnesota se fait plaisir avec un deuxième succès de suite, notamment grâce à un énorme Ricky Rubio (10 pts, 17 pds), Andrew Wiggins (28 pts), Karl-Anthony Towns (23 pts, 18 rbds, 5 pds, 3 cts mais 6 bps) et Shabazz Muhammad en sortie de banc (20 pts, 7 rbds).
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.