Nous sommes au lendemain du match 7 des Finales NBA. Doc Rivers, comme tous les Celtics, n’a pas vraiment envie de parler. Il s’apprête à monter dans l’avion privé qui doit reconduire l’équipe à Boston lorsque son téléphone sonne.
C’est un numéro inconnu provenant de Washington D.C. et Rivers présume qu’il s’agit de Stan Kasten, un vieil ami désormais président de l’équipe de baseball de la capitale. Il ne répond pas. Quelques secondes plus tard, le téléphone sonne à nouveau. Doc Rivers rejette l’appel, éteint son portable et monte dans l’avion.
A son arrivée dans le Massachusetts, l’entraineur reçoit un nouvel appel. C’est le numéro enregistré de Kasten. Il décroche.
« Doc, tiens, j’ai un ami qui veut te dire bonjour, » lui dit Kasten avant de passer le téléphone à son voisin. « Doc, c’est le président Obama. Je suppose que je ne peux pas vous faire décrocher votre téléphone. »
D’habitude, le président des Etats-Unis n’appelle que le coach vainqueur mais Barack Obama a fait une exception, impressionné par le parcours des Celtics en playoffs.
Doc Rivers a raconté l’anecdote à ses amis hier, sur un parcours de golf. Quelques minutes plus tard, un homme l’accostait.
« J’ai deux ans de plus que le Shaq. Est-ce que vous pouvez me signer aussi ? »