En janvier, les Celtics vont disputer seulement 4 rencontres à l’extérieur, ce qui va profondément les changer du mois de décembre passé dans les avions, les hôtels et les parquets des autres équipes.
Au total, Brad Stevens n’a par exemple dîné chez lui que quatre soirs et dormi dans son lit que huit fois en décembre. Ses joueurs et lui ont passé presque 30 heures dans les airs pour plus de 19 000 kilomètres parcourus, soit la moitié du tour de la Terre.
« C’est agréable de voir sa famille », se réjouit le coach des Celtics à ESPN. « Ce n’est pas la fin de la course car si on lève le pied dans cette ligue, on est pilonné. Il faut rester dans le rythme, même s’il faut se reposer physiquement. »
Avec 10 victoires en 16 rencontres dont 6 victoires en 10 matches à l’extérieur, Boston a traversé ce mois compliqué avec un succès certain (63% de victoires). Le défi passé et avalé, Boston est toujours 3e de l’Est derrière les finalistes de conférence 2016, Cleveland et Toronto.
Ces longs voyages ont d’ailleurs permis à l’équipe de se souder de manière encore plus forte. Loin de leurs familles, les joueurs se retrouvent entre eux. Et ils partagent tout. Même le pire…
« C’était brutal », réagit Jae Crowder. « On a eu un petit souci gastrique dans l’équipe. Je ne me sentais pas bien le jour de Noël, je ne savais pas si j’allais jouer ce matin-là. Ce fut dur. On a payé le prix. Mais on s’est amélioré durant ce mois. »