Tracy McGrady a connu les deux Michael Jordan. Celui de Chicago pendant une saison, puis celui de Washington entre 2001 et 2003. Présent sur le plateau d’ESPN, pour l’émission The Jump, il a rappelé un fait essentiel de la légende de « His Airness » : sa mentalité.
« Même à 38 ou 39 ans, il était encore un bad boy. Il a mis 50 points durant ces années-là, 8 fois plus de 40 points. Ce n’était plus le Michael des Bulls, mais il était encore très bon. Et c’était Michael Jordan, un compétiteur. »
Si l’ancien Rocket explique cela, c’est pour réagir à une anecdote savoureuse de Rip Hamilton, à ses côtés sur le plateau. Quand MJ débarque chez les Wizards, l’arrière n’a que deux saisons dans les jambes et il veut des Jordan aux pieds.
« Jordan était un trash-talkeur. Avec les autres jeunes de l’équipe, on est allé le voir pour lui demander si on pouvait jouer avec des Jordan. Il m’a répondu : ‘Mes chaussures sont pour les All-Stars’. Un autre jeune, je ne dis pas son nom, a également demandé s’il pouvait porter des Jordan. Il lui a répondu : ‘Tu n’es pas au niveau pour porter mes chaussures’ ».
Rip Hamilton prendra cette pique comme une leçon. Quelques années après, à Detroit, il sera All-Star pendant trois saisons.
« Il fallait être un dur à cuire avec lui. Donc quand je suis rentré chez moi, je me suis regardé dans le miroir et je me suis dit que j’allais devenir All-Star pour revenir voir Jordan. Et je l’ai fait. Quand je suis devenu All-Star, je suis allé le voir pour lui dire que j’étais un All-Star et qu’il fallait qu’il me donne ses chaussures et un gros salaire. »
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