Blessé au mollet, Nick Young a loupé la rencontre de la nuit dernière face aux Rockets. En fin de convalescence, il était présent au Toyota Center pour accompagner ses coéquipiers, et c’était l’occasion pour lui de discuter avec Mike D’Antoni. Les deux hommes se sont croisés aux Lakers, et le courant était passé entre les deux hommes.
« Quand je n’allais pas bien, il m’envoyait des SMS » se souvient l’arrière-ailier des Lakers dans l’Orange County Register. « Tout n’est qu’une question de confiance, et il est super pour ça. Il me parlait et me faisait sentir que je faisais partie de l’équipe. Il me laissait jouer sans arrière-pensée. »
Laissé libre par la direction après deux saisons, D’Antoni a depuis rebondi aux Sixers comme assistant, puis aux Rockets, et il n’a que des mots sympas pour son ancien joueur qui tournait à près de 18 pts de moyenne sous ses ordres.
« C’est un atout sur le terrain, et le plus important, c’est qu’il est vraiment impliqué en défense » assure D’Antoni. « Il possède un talent incroyable, et c’est malheureux qu’il ait eu un petit accroc. C’est un joueur facile à coacher, et l’un de mes joueurs préférés. J’aimais son énergie à l’entraînement, en match et dans le vestiaire. J’aime tout chez Nick ».
Difficile de se défaire d’une étiquette
Un concert de louanges qui est allé droit au coeur de l’intéressé : « Mike, c’est mon gars ! C’est un super coach, et avec lui, l’ambiance est bonne pour les joueurs. Il n’était pas si dur. »
Pour D’Antoni, il faut simplement aller au-delà des réputations collées à certains joueurs.
« On fait ça en permanence en NBA : placer les joueurs dans de mauvaises situations. On leur colle une étiquette et c’est difficile à s’en défaire. Mais une fois qu’on les connaît, c’est complètement différent. Ce n’est pas valable avec tout le monde, et certaines étiquettes sont justifiées. Mais la sienne était fausse, et c’est une personne géniale. »