« Le coach nous a dit que si on voulait devenir une grande équipe, il fallait gagner ce genre de matchs. »
Corey Brewer et les Rockets viennent de jouer 14 de leurs 20 premiers matches à l’extérieur, et ils ont conclu cette nuit leur deuxième « road trip » de cinq matches par un large succès à Denver. Et pourtant, ils étaient arrivés à 5h00 du matin dans le Colorado, et les jambes étaient lourdes après les deux prolongations face aux Warriors.
De la confiance, mais pas de prétention
Sans forcément faire de bruit, Houston a pris la saison par le bon bout, et le succès à Golden State les conforte dans l’idée qu’ils peuvent se mêler dans la course au titre.
« C’était un message envoyé à toute la NBA pour prouver qu’on pouvait se mesurer à n’importe quelle équipe de la ligue » résume Patrick Beverley. « On est une équipe très confiante, et c’est ce que le coach a insufflé dans l’équipe, surtout depuis le début de saison. On sait jouer, et on peut battre n’importe qui. C’est notre type d’attitude. Ce n’est pas de la prétention, juste de la confiance. »
Au fil des matches, les Rockets se découvrent de nouvelles armes. Il y a déjà le retour de Beverley, très précieux par son agressivité, mais aussi l’éclosion de Clint Capela et dernièrement de Sam Dekker. D’Antoni peut même se permettre de mettre au repos un Nene Hilario puisque Montrezl Harrell est capable de sortir un double double face aux Warriors.
« Il y a de la confiance, bien sûr » confirme James Harden. « Mais on sait que le chemin est long. C’est une nouvelle équipe, avec un nouveau staff, et si on peut tout assembler, et le plus tôt sera le mieux, on peut lutter avec n’importe qui. »