Les années se suivent mais ne se ressemblent pas pour Gerald Green, habitué à composer avec des performances en dents de scie selon les équipes. Ce début de saison à Boston est un creux de la vague puisqu'il tourne à 4.1 pts et 2 rbds de moyenne, et surtout qu'il n'est plus entré en jeu depuis cinq matches.
“Je ne vais pas vous mentir, c'est compliqué mais apprécier le succès des autres représente une part énorme du joueur professionnel” répond avec philosophie l'ancien dunkeur des Suns et du Heat. “Je suis un compétiteur et je veux jouer. Mon tour viendra.”
Revenu à Boston pour apporter son expérience et briller comme joker, Gerald Green est d'une mentalité exemplaire, et son coach est presque désolé de ne pas le faire jouer.
“Le plus important, c'est qu'on ne peut pas faire jouer tout le monde” rappelle Brad Stevens. “Gerald est un super pro, mais le fait de manquer une grosse partie du training camp a vraiment été compliqué. Aujourd'hui, c'est compliqué de s'entraîner, et son dernier entraînement date du 16 novembre. C'est à l'entraînement qu'on prend de bonnes habitudes, et qu'on a l'occasion de prendre le dessus sur ses coéquipiers.”
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