“Parce que ma femme m’a dit que je pouvais.” C’est la réponse de Jrue Holiday pour expliquer son retour ce soir, alors qu’il était depuis le début de saison au chevet de sa compagne, Lauren Holiday, qui avait appris qu’elle avait une tumeur au cerveau alors qu’elle était enceinte.
Fin septembre, l’ancienne footballeuse professionnelle a donné naissance à une fille et passait sur le billard un mois plus tard. Cette semaine, elle a donné son aval pour que l’ancien All Star retrouve les parquets et des coéquipiers qui l’ont “toujours soutenu depuis le premier jour”, assurait hier l’intéressé à ESPN.
De retour à l’entraînement jeudi, il devrait jouer ce vendredi face aux Blazers. Alvin Gentry discutera avec lui après le shootaround du matin mais le coach devrait a priori maintenir Tim Frazier dans le cinq. Même s’il s’est entrainé de son côté pendant qu’il était en famille à Raleigh – où la famille s’était délocalisée pour être aux cotés des chirurgiens de Duke – le meneur manque encore de rythme. “Il a besoin de jouer des matches”, estime Alvin Gentry.
“Nous sommes bien meilleurs que notre bilan le laisse penser”
Jrue Holiday n’a en effet pas disputé le moindre match depuis la fin de saison passée, mais être de retour parce que la convalescence de sa femme se passe mieux que prévu suffit à son bonheur.
“Lauren se porte bien et nos deux familles sont avec nous pour aider, je peux donc revenir l’esprit tranquille. C’est difficile de les laisser mais je suis très excité à l’idée de retrouver mes coéquipiers et d’aider l’équipe. Je ferai ce qu’on me demandera, que ce soit encourager en tournant les serviettes, porter les bouteilles de Gatorade, défendre, appeler un système… Je suis là pour aider et rendre tout le soutien que la franchise m’a apporté dans ces moments difficiles. J’ai vu le vrai visage des gens et, honnêtement, je me sens chanceux d’être dans cette franchise et ce groupe.”
Après deux saisons à 74 matches, le 17e choix de la draft 2009 tournait la saison passée en tournant à 16.8 points et 6 passes en 65 rencontres (dont 23 dans le cinq). Free agent non protégé l’été prochain, l’ancien Bruin va vivre une saison tronquée, une de plus. Sa situation contractuelle est délicate dans ce contexte mais il relativise et assure n’avoir qu’une obsession : remettre les Pelicans sur le droit chemin.
“Nous sommes bien meilleurs que notre bilan le laisse penser. On a perdu beaucoup de matches sur la fin, mais l’équipe n’a jamais lâché et a toujours joué dur. Il y a juste quelques ajustements à faire dans les fins de rencontre pour gagner plus de matches”, assure-t-il.
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