La défense des Pistons en perdition à Brooklyn

En arrivant à Brooklyn, les Pistons possédaient la seconde défense de la ligue en points encaissés et en pourcentage de l’adversaire et la 4e pour le pourcentage à 3-pts adverse. Les trois derniers matches ? Trois victoires avec, à chaque fois, moins de 90 points encaissés !

Seulement, ces beaux chiffres ont volé en éclat chez les Nets. Pourtant, Brooklyn n’est pas Golden State, Cleveland ou Portland. Mais quand on a pas les jambes, pas besoin d’être Stephen Curry ou LeBron James pour punir n’importe quelle équipe…

« On avait aucune énergie », se lamente Stan Van Gundy au Michigan Live. « On n’a pas défendu. Sur personne ! On n’a pas suivi leur rythme. Sur pick-and-roll, on n’a pas été efficace. Ils nous ont dominés pendant 48 minutes dans tous les aspects. On mérite de perdre quand on joue ainsi. »

Le back-to-back a probablement joué dans cette absence totale d’essence dans le réservoir. En première mi-temps, les Nets ont inscrit 71 points à 71 % de réussite, et ils ont même débuté le match par six minutes à 100% ! Detroit y a encaissé 9 paniers primés et 34 points dans sa raquette.

« Ils ont fait ce qu’ils voulaient », poursuit Tobias Harris. « Ils ont été jusqu’à notre panier comme ils le souhaitaient. On n’a jamais vraiment fait de stops. »

Finalement, les Pistons repartent de Brooklyn avec 109 points et une défaite dans la besace. Comme contre les Raptors pour l’ouverture de la saison, ils s’inclinent après avoir encaissé 109 unités. L’équation est donc simple : quand les Pistons étouffent l’adversaire à moins de 90 points, ils gagnent ; quand ils ouvrent les portes pour encaisser plus de 100 points, ils perdent.

« J’ai été surpris », reconnaît Kentavious Caldwell-Pope. « On était excellent en défense depuis le début de saison. Là, on les a laissés nous marcher dessus. Ce n’est pas nous. »