Chris Paul : « Tout le monde est optimiste en début de saison »

À 31 ans, Chris Paul a encore le temps de gagner un titre NBA et ainsi éviter de rejoindre la catégorie des Charles Barkley, Elgin Baylor ou Steve Nash. La NBA aime les destins à la LeBron James et les grands joueurs, comme le meneur, qui accomplissent leur destin. Celui qui n’a pas encore joué de finale de conférence dans sa carrière en est conscient.

« J’ai le sentiment que tout le monde a une histoire » lance-t-il à ESPN. « Quand tu finis par gagner, c’est une superbe histoire à raconter. Mais il y a des rookies qui débarquent dans la ligue et gagnent un titre, vous voyez ce que je veux dire ? Chacun son histoire. Et jusqu’à que tu gagnes, les gens s’en fichent un peu. »

« Nous avons une vraie chance de gagner »

Avec 19 points et 10 passes de moyenne en carrière, une bonne poignée de records et plusieurs places d’honneur au classement du MVP, l’ancien Hornet n’a plus rien à prouver sur le plan individuel. Aujourd’hui, le meneur est un vétéran qui connaît bien la musique jouée en NBA, mais qui sait aussi que le disque peut changer d’air en un claquement de doigt.

« Je l’ai toujours dit, je n’ai pas une vision à long terme » poursuit-il. « Je pense à l’instant présent. Je ne sais plus qui a dit ça : ‘Le truc marrant en NBA, c’est que tout le monde commence la saison en étant optimiste’. Vous voyez ce que je veux dire ? Tout le monde dit ‘Oh, ça pourrait être notre année’. Je crois que seul l’avenir nous le dira. Pour notre part, nous devons prendre les matchs les uns après les autres. Parce que la saison peut changer en un clin d’oeil. »

Abonnés à ces coups du sort, les Clippers savent de quoi ils parlent. Mais comme chaque année, et finalement comme tout le monde, Chris Paul est lui aussi optimiste à l’aube de cette nouvelle saison.

« J’ai senti qu’on avait un véritable chance de gagner dans chaque équipe dont j’ai fait partie. C’est comme ça que je fonctionne. Tant que je suis là, nous avons une vraie chance de gagner. Il n’y a plus qu’à. Je déteste le dire, on dirait que je radote, mais c’est comme ça. Maintenant, le processus avance jour après jour. »