Rudy Gay retrouve le plaisir de jouer

Après avoir comparé sa saison passée à une prison, Rudy Gay a semble-t-il mis de côté ses états d’âme, sans doute rassuré par l’arrivée de Dave Joerger, qu’il a connu aux Grizzlies, mais aussi par les récentes déclarations de Vlade Divac.

« A titre personnel, on était déjà proche, et c’est facile de lui parler » confirme le nouveau coach des Kings dans le Sacramento Bee. « Je sais comment il fonctionne, et il sait comment je travaille. »

Même son de cloche chez l’ancien joueur des Grizzlies et des Raptors : « Il m’a eu à Memphis et il me connaît très bien. Il sait où j’aime recevoir le ballon, et ça me simplifie les choses. »

Utilisé comme ailier-fort par George Karl, Gay a retrouvé son poste naturel, à l’aile, et ça change aussi beaucoup de choses.

« En fait, on doit être capable de jouer à plusieurs postes, et je souhaite être considéré comme quelqu’un capable de le faire » prévient-il. « C’est juste que parfois les gens pensent que je n’aime pas jouer en 4. Ça ne me gêne pas, et j’aime ce poste. Mais je ne veux pas qu’on me définisse comme un ailier-fort. J’ai besoin d’être proche de ce poste, mais pas d’y être fixé. C’est comme ça que je suis le meilleur. »

Dans un jeu plus alerte, sans un meneur qui garde trop le ballon comme Rajon Rondo, Gay se voit aussi comme un joueur capable de simplifier le jeu des autres : « Comme en 2014/15, on n’a pas vraiment de meneur qui garde la balle, et je peux faciliter le jeu. Je n’en étais pas capable la saison passée. »