Derrick Rose raconte ses premiers pas dans le jeu en triangle

Même si Phil Jackson lui a donné carte blanche, Jeff Hornacek a décidé de conserver le « jeu en triangle » comme base de l’attaque des Knicks. Pour les anciens, comme Carmelo Anthony et Kristaps Porzingis, c’est déjà intégré, mais pour les petits nouveaux, c’est un retour sur les bancs de l’école. Un exemple avec Derrick Rose.

« C’est un peu compliqué pour l’instant car c’est nouveau pour nous » rappelle le nouveau meneur de New York. « C’est étranger. Mais plus on le travaillera et plus les coaches l’intégreront dans dans notre attaque, plus ça deviendra facile. »

Même si les premiers pas sont difficiles, Rose a tout de suite compris que c’était un système unique en son genre.

« Il y a comme 40 ou 50 variantes sur un seul côté du terrain. C’est comme donner de la place à votre créativité. Si vous l’exécutez bien, vous pouvez faire ce que vous voulez. Vous pouvez improvisez tout en sachant où vous allez. »

Pour appréhender le jeu en triangle, Rose a un allié de poids. Son agent, qui n’est autre que B.J. Armstrong, ancien meneur des Bulls lors du premier triplé.

« Il m’a dit qu’à l’époque, ils avaient l’effectif pour jouer ce système, et il a le sentiment qu’on a le même effectif. C’est juste que son rôle était un peu différent du mien. Lui donnait la balle à Jordan, et tout le monde se poussait. »

Coach des Bulls à l’époque d’Armstrong et Jordan, et aujourd’hui président des Knicks, Phil Jackson est là à surveiller si les joueurs exécutent son système fétiche… et lorsque ça se passe mal, il se fâche !

« Il est devenu fou une fois car on n’avait pas mis la balle au poste. Il est arrivé, il a râlé. C’était la première fois que je le voyais comme ça. »

Selon Rose, les Knicks utiliseront aussi beaucoup le pick-and-roll pour lancer leur attaque, et il s’attend à ce que l’équipe utilise peu le jeu en triangle en fin de match.