Draymond Green impatient de se moquer des sifflets

Tout va très vite en NBA, et il suffit d’une série de playoffs et de quelques mauvais gestes pour que Draymond Green devienne le « méchant » de la NBA. Pire, depuis Kevin Durant est arrivé aux Warriors, c’est toute l’équipe qui se retrouve avec l’étiquette du « vilain ». Exactement comme le Heat en 2010 avec les « Three Amigos ».

« J’ai été hué sous le maillot des Etats-Unis aux côtés de Klay et Kevin » regrette l’ailier-fort des Warriors. « Mon Dieu… Faites une pause… Je ne comprends pas certains. Même si vous détestez quelqu’un ou une équipe, à partir du moment où il porte le maillot des Etats-Unis, on oublie ça et on l’encourage. Pourtant, ils nous ont hués, et s’ils l’ont fait, je n’ose imaginer ce que ça sera lorsqu’on sera sous le maillot des Warriors… Ils doivent avoir une raison d’être en colère, mais je ne suis pas certain de savoir pourquoi. »

« Sifflez-nous, et vous finirez par la fermer »

Ce qu’adore Green, c’est évidemment faire taire les critiques, et en l’occurrence, les sifflets.

« On ne va pas débarquer en déclarant qu’on adore l’idée d’être les méchants de la NBA, et que ce sera super. Qui s’en préoccupe ? On essaie juste de gagner des matches, et ils continueront de nous siffler quel que soit l’endroit où l’on jouera. Mais ce qui me plait le plus, c’est de faire taire la foule dans les matches à l’extérieur. Donc, sifflez nous, et vous finirez pas la fermer. Et là, je vais me marrer. Et on se marrera, et on continuera d’avancer. »

De manière plus générale, Green rappelle que les Warriors doivent d’abord se focaliser sur la conquête du titre perdu, et non sur les « on dit ».

« Les gens détestent le changement… Donc leur première réaction, c’est de vous détester pendant un moment. Puis ensuite, ils suivent la vague. Ce qui est sûr, c’est qu’on n’a pas fait des changements pour être détestés, mais pour essayer de gagner un titre. On n’était pas du genre à se dire : « On ne veut pas que les gens nous détestent… » ou « Allez, aimez nous… ». Qui s’en préoccupe ? Notre priorité, c’est de gagner le titre, et si ça ne vous plaît pas, je ne peux rien faire pour vous. »