Dans une NBA où le tir à 3-points est devenu une arme fatale et où les coaches cherchent en permanence à écarter le jeu, posséder un super shooteur est une aubaine. C’est même une denrée rare et à Boston, on reconnaît que c’est un manque.
« C’est sûr que ce serait super d’avoir un shooteur, mais on ne veut pas changer l’identité du club en recrutant quelqu’un qui ne possède pas la dureté et l’intensité défensive qui nous ont permis d’être une bonne équipe » explique Danny Ainge au Boston Herald. « Ce n’est pas aussi simple que de trouver un deuxième base au baseball, et de le mettre sur le terrain. Au basket, on doit être capable de faire beaucoup de choses : passer, dribbler, shooter, défendre, prendre des rebonds. C’est ce que nous apprécions par exemple chez Jaylen Brown. Il est capable de faire plein de choses. C’est comme Marcus Smart qui n’est pas un meneur de jeu classique, mais qui peut jouer les postes 1 à 4. En playoffs, il a joué ailier-fort, et il s’est bien débrouillé. C’est un basketteur, et on peut le faire jouer avec plusieurs combinaisons de joueurs. C’est ce qu’on aime dans notre équipe. »
Il manque un spécialiste du contre
La polyvalence des joueurs restera donc le point fort de l’équipe même si le GM des Celtics reconnaît qu’il y a quelques lacunes.
« Ce serait bien d’avoir un joueur capable de protéger le cercle qui, dans le même temps, ne pénalise pas notre attaque. Ce serait bien d’avoir un shooteur qui ne pénalise pas notre défense. Tout le monde veut ce genre de joueur, et ce ne sont pas les points forts de notre équipe. On a besoin que nos gars mettent davantage de shoots. Avery Bradley a été très efficace la saison passée. Il progresse d’année en année en termes d’efficacité. Pas uniquement à 3-points ou dans un secteur en particulier, mais de manière plus globale. Nous avons des gars qui suivent le même chemin. »
Si Boston veut se mêler à la course au titre, et faire mieux que la saison passée, les hommes de Brad Stevens devront tous franchir un cap et progresser.
« Tout ce qu’on peut faire, c’est de nous améliorer » conclut Ainge. « Je ne sais pas quelles sont mes attentes. Je veux d’abord voir notre équipe jouer. Je ne sais pas où nous en sommes. J’ai beaucoup de respect pour Toronto. Je suis curieux et inquiet de voir New York et Chicago. Je respecte beaucoup d’équipes à l’Est, comme Miami, Charlotte et Washington. Je nous considère pas automatiquement comme la deuxième meilleure équipe de l’Est car quelques gens le pensent. On doit le mériter et ça ne sera pas facile. »