Il y a quelques jours, Stephen Curry a annoncé le lancement d’une application pour ses fans chinois, avec du contenu exclusif. Mais il y a un qui veut aller encore plus loin, c’est Lou Amundson. Le joueur des Knicks veut apporter aux fans de NBA la possibilité de suivre le quotidien d’un joueur NBA par l’intermédiaire de la réalité virtuelle.
C’est la technologie du futur. La réalité virtuelle permet en effet de reproduire un environnement, réel ou imaginaire, pour créer une immersion. L’objectif de Lou Amundson, c’est justement de permettre aux suiveurs de la grande ligue de rentrer en immersion dans le quotidien d’un de ses joueurs.
« On me demande tout le temps : ‘À quoi ça ressemble d’être un joueur NBA’, » explique-t-il. « J’ai pensé qu’il serait intéressant de le montrer aux gens, de les mettre à ma place, à la place d’un joueur NBA, et ils pourraient faire l’expérience de voir ce que ça fait d’être un joueur NBA. Les gens aiment ce qui est authentique, ils aiment ce voyeurisme, voir dans la vie des autres. »
Pour réaliser son projet, Lou Amundson est parti assister au premier Tech Summit organisé par la NBPA, l’association des joueurs NBA, à San Francisco le mois dernier. Avec lui, des joueurs comme Andre Iguodala, Thomas Robinson, Rasual Butler mais aussi d’anciens comme John Salmons. Stephen Curry était également présent pour parler de certaines applications pour smartphone.
Pour Lou Amundson, l’important était d’en apprendre le maximum sur la technologie et tout ce qu’il est nécessaire de mettre en oeuvre pour un projet d’une telle envergure. Il a assisté à des conférences, visité des entreprises, comme STRIVR, qui utilise déjà la réalité virtuelle avec les quarterbacks en football américain.
« Ça a vraiment boosté ma créativité » explique-t-il à propos du Tech Summit. « Et ça me pousse à commencer à penser aux voies que je dois emprunter pour utiliser ces connexions et cette plateforme afin de réussir. »
Pour l’instant, c’est un projet à l’état embryonnaire. La route sera longue pour Lou Amundson avant d’arriver à lancer cette réalité virtuelle, entre toutes les autorisations nécessaires et les aspects techniques du projet. Et mine de rien, le temps en NBA lui est compté.