Personnage atypique dans le monde de la NBA, Allen Iverson a fasciné la ligue pendant des années avec son attitude, ses frasques et ses performances sur le terrain.
Au point de devenir une icône. Un produit d’appel extraordinaire, comme le raconte Billy King, l’ancien GM des Sixers entre 1998 et 2007. Malgré les soucis d’image qu’il pouvait provoquer.
« Beaucoup de propriétaires ne voulaient pas le traiter de façon ordinaire car il vendait des places pour les matches », rappelle l’ancien GM des Nets à The Vertical. « Il était comme Elvis. Dans n’importe quelle ville où il venait, le match était à guichets fermés. Il le savait. Il était la star. Il était le Elvis, le Mick Jagger, le Michael Jackson de son époque. »
Billy King a compris la force médiatique d’Allen Iverson le jour où le MVP 2001 a manqué un shootaround matinal à l’extérieur. Il n’est pas suspendu par ses dirigeants, mais passera la rencontre sur le banc.
« On a pris la décision vers 17 heures. L’équipe qui nous recevait nous a remerciés car elle avait déjà vendu toutes ses places. Si on avait annoncé la nouvelle à 11 heures… »
Une situation qui rappelle la récente tournée d’adieux de Kobe Bryant…