Dans une lettre publiée sur le site de The Players Tribune, le néo-retraité Amar’e Stoudemire est revenu sur sa carrière NBA.
Son premier grand souvenir date du 15 décembre 2010, au Madison Square Garden, dans une défaite contre les Celtics, alors que son shoot à 3-pts décisif avait été annulé puisque décoché après le buzzer. L’ailier-fort se souvient des « MVP » des tribunes.
« Je venais de marquer 30 points ou plus pour la 9e fois de suite, un record pour les Knicks. Le Garden était en vie – je veux dire vivant – m’acclamant, nous acclamant. Je n’ai jamais entendu quelque chose comme cela. Je n’ai jamais entendu autant d’amour. »
Le joueur le plus important de la carrière de l’intérieur All-Star restera toujours Steve Nash, avec lequel il a disputé 6 saisons entre 2004 et 2010.
« Avec Nash, on a atteint un autre niveau. Tout le monde s’est nourri de lui. Quand on a un meneur passeur, un joueur concentré sur donner la balle au meilleur moment, qui rend les autres meilleurs, cela ouvre tout le jeu. Nous avons redéfini le basket. Avant nous, le pivot était plus un Shaquille O’Neal ou un Karl Malone. Nous n’avions pas cette taille, mais la vitesse. Mike D’Antoni a pris la décision de jouer petit. Les équipes adverses n’étaient pas prêtes. Elles n’étaient pas prêtes pour le « 7 secondes ou moins ». »
« Le fadeaway sur une jambe de Nowitzki ? On ne peut rien y faire »
Stoudemire rend également hommage à deux grands joueurs des années 2000, deux anciens coéquipiers : O’Neal et Dirk Nowitzki.
« Je ne peux oublier le Big Fella. Je l’ai idolâtré en grandissant. Et j’ai joué avec lui en 2008 et 2009. J’ai fait de superbes statistiques grâce à lui et grâce à l’attention qu’il provoquait de la part des défenses adverses. Ensuite, il y a Dirk Nowitzki, le joueur le plus difficile contre lequel j’ai défendu. Le fadeaway sur une jambe ? On ne peut rien y faire. Nous avons été coéquipiers quelques mois en 2015. »
Enfin, Stoudemire a confirmé que sa carrière NBA était terminée, mais pas sa carrière de basketteur, désormais tournée vers Israël.
« Je n’ai pas dit au revoir au basket encore. Ma prochaine étape est de jouer avec l’Hapoel Jérusalem. Ce n’est pas une façon de gagner de l’argent en Europe, c’est un voyage spirituel également. Selon les Écritures, Jérusalem est la ville sainte et je le ressens quand je suis dans cette ville. C’est une opportunité pour moi d’être un meilleur mari et père, pour ainsi aider ma famille. »