Jeremy Lin à Brooklyn pour retrouver les lumières

Après avoir connu ses meilleures semaines à New York en 2011-2012, Jeremy Lin a voyagé à Houston, Los Angeles et Charlotte. Toujours en faisant le boulot, mais sans jamais approcher les sommets de la « Linsanity ».

De retour dans la ville de ses exploits, Lin espère, à Brooklyn, prouver à ses détracteurs qu’il peut devenir sur la durée un des meilleurs joueurs de la ligue puisque autour du meneur, de nombreuses interrogations persistent.

« Je pense que certains me voient comme un type de joueur, avec des stéréotypes et j’estime que l’on ne me donne pas le crédit que je pense mériter » regrette le meneur dans le New York Post. « On dit que je ne suis pas un défenseur, que je ne vais pas vite, que je ne saute pas assez haut, que je ne peux partir sur ma gauche, que je perds la balle… J’ai été dans les meilleurs contreurs chez les meneurs pendant deux ou trois saisons (2e la saison passée). Les gens l’oublient ou me voient encore comme le joueur d’il y a quatre ans. Il y a quelques détails que les gens ne voient pas dans les statistiques, et je pense pouvoir faire encore plus, encore mieux. »

Lin sort d’une saison à 11.7 points à 41 % de réussite, 3.2 rebonds et 3 passes avec les Hornets. Il n’était que le 25e meilleur scoreur et 41e passeur à son poste. Pour autant, il ne doute pas de ses qualités et de son avenir.

« Je pense être un meneur de qualité. Je n’aurais pas signé pour une place de titulaire si je ne sentais pas que j’avais les capacités nécessaires pour évoluer à un autre niveau. J’ai 27 ans. Je vais aborder les trois prochaines années en pensant que ce sont mes meilleures années d’un point de vue athlétique. Si on regarde les sommets des joueurs NBA, c’est souvent entre 27 et 30 ans. Steve Nash a connu ses plus belles saisons après 30 ans, à 33 et 34 ans. Il a été incroyable et c’est ce que je veux vivre car je ne vais pas avoir 27 ans éternellement. »