Arrivé aux Philippines après des escales, sur ordre des médecins qui ont insisté sur le temps d’adaptation après un tel périple, les Bleus vont vivre une aventure tout à fait particulière avec ce TQO au bout du monde.
« On ne veut pas dévaloriser le TQO »
Déjà, il y a l’affaire Nicolas Batum, qui est lui aussi parti dans son propre tour du monde en avion, pour signer son nouveau contrat NBA. Il va retrouver ses coéquipiers, accompagné d’un dirigeant des Hornets qui lui fera signer son contrat.
Puis, il faudra défier les Philippines devant son chaud public au premier tour puis sans doute la Turquie et le Canada, de vaillants adversaires qui n’ont rien à perdre…
Fidèle parmi les fidèles, tant et si bien qu’il a lui aussi dit adieu au territoire français sous le maillot tricolore en même temps que ses compères Tony Parker et Florent Pietrus, Mickaël Gelabale veut vivre une deuxième aventure olympique après celle de Londres en 2012.
« On est dans le même état d’esprit que chaque année, celui d’aller chercher une médaille, même s’il y a le TQO à passer d’abord. Je suis confiant, on a une belle équipe, on va devoir mettre les bouchées doubles, » confie-t-il sur le site de la FFBB. « On ne veut pas dévaloriser le TQO. J’ai déjà fait les JO et j’ai envie de les refaire. Ça arrive tous les 4 ans et c’est un bon challenge d’y participer. »
Mission Rio, mission commando !
Si l’objectif est largement à la portée de l’Equipe de France, la « Mission Rio » est avant tout une « mission commando », et elle s’annonce ardue. Comme le précisait Vincent Collet, le mental aura un rôle prépondérant…
« Il y a un énorme enjeu. On veut aller au Jeux. On va être dans le même état d’esprit que chaque année, à savoir tout donner. On va devoir rester soudé en tant qu’équipe pour qu’individuellement chacun apporte ce qu’il apporte chaque année. »
À l’image de Mickaël Gelabale, entré en jeu face au Japon par un tir à trois points réussi, comme s’il n’avait pas manqué la moindre étape de la préparation, les Bleus vont devoir se concentrer sur leur jeu. Et gérer les corps aussi !
« On doit faire attention à Mike qui va beaucoup mieux, qui a joué [face au Japon], mais qui est quand même dans une période de rétablissement et sur lequel il ne faut pas qu’on tire de trop, » prévient Vincent Collet. « C’est de la prudence d’emmener un autre joueur [Edwin Jackson]. On a cinq jours avant le premier match mardi prochain contre les Philippines. On aura six entraînements d’ici là, c’est quand même beaucoup. Ça va nous permettre de bien travailler. »
S’ils font correctement leur boulot, on devrait logiquement retrouver nos Bleus à Rio…