Steve Kerr : « Jouer le titre à la maison, on peut difficilement demander mieux »

À la veille du match 7, Steve Kerr a fait tout son possible pour relativiser la situation dans laquelle son équipe se trouve après avoir perdu les deux derniers matchs. Si les Warriors ont dominé la saison régulière et cette série jusqu’au match 4, le retour des Cavs remet la pression sur Golden State. Mais pour Kerr, cette pression est une chance.

« Bien sûr qu’il y a de la pression et de l’anxiété. C’est le match 7 !. Mais comme j’ai dit à mes joueurs, c’est une chance de pouvoir ressentir cette pression. Vous pouvez jouer pour une équipe qui rate les playoffs chaque saison, gagner beaucoup d’argent et regarder les playoffs à la TV. »

Certes, les Warriors ont manqué deux opportunités d’accrocher un deuxième titre mais pour l’entraineur, ça fait partie du jeu. Les joueurs sont d’ailleurs déjà passés à autre chose.

« Nous sommes humains. Quand vous menez 3-1 et que vous vous retrouvez à 3-3, c’est décevant. Mais nous avons eu deux jours pour nous en remettre, » explique-t-il. « Vous pensez à la situation dans laquelle vous êtes et nous aimons cette position. Jouer le titre à la maison, on peut difficilement demander mieux. »

La nature humaine, c’est un thème dont Steve Kerr a usé et abusé toute la saison. Mais quand il s’agit de la pression médiatique, comment faire pour aller à l’encontre du désir de lire ce qui se dit sur vous ?

« Je vais passer pour un vieux, mais la nouvelle génération est tout le temps sur son téléphone pour checker Twitter et les autres sites et c’est dur de ne pas savoir ce qui se dit. Il faut savoir faire la part des choses, » décrit-il. « Il faut vous dire que vous avez la chance d’être basketteur professionnel. Nous gagnons beaucoup d’argent. Il y a de la joie, des moments difficiles. C’est une vie sympa. Nous sommes chanceux. Gagner ou perdre le match 7 ne changera rien. »

Questionné sur sa communication avec Stephen Curry après tout le brouhaha autour du match 6, Steve Kerr n’a pas raté l’occasion de mettre sa philosophie en pratique face à des journalistes hilares.

« On se parle sur Twitter tout le temps ! »

Propos recueillis à Oakland