Gary Payton II : « Je suis plus athlétique que mon père »

Pour la première fois depuis 1990, Oregon State a participé cette saison à la March Madness, et comme en 1990, le leader de l’équipe s’appelait Gary Payton. Cette fois-ci, il s’agissait du fiston, deuxième du nom, auteur d’une saison pleine à 16 pts, 7.8 rbds et 5 pds de moyenne. De quoi taper dans l’oeil des scouts NBA puisqu’on l’annonce en milieu de second tour.

« C’était facile de me défaire des comparaisons avec mon père » a-t-il expliqué au Boston Globe. « Je suis plus athlétique que lui, et mon jeu est différent. Je suis davantage un slasher, et naturellement, je me suis détaché de lui. Mais les gens vont automatiquement nous comparer, et je leur dis que nous sommes des joueurs différents, et des personnes différentes. »

Difficile tout de même d’échapper aux comparaisons lorsqu’on joue au même poste et dans la même fac’ !

« Ça met juste de la pression… Depuis que je suis tout petit, il y a de la pression, mais j’essaie de ne pas y penser. On est différents, et j’utilise ça comme une motivation. J’ai choisi Oregon State comme un défi, mais aussi pour tracer mon premier chemin.

Comparé par certains à Avery Bradley, Payton II est un bon défenseur, et c’est peut-être ce qui va lui permettre de décrocher un contrat.

« Parfois, la défense ne s’apprend pas. Il faut anticiper, avoir un don pour ça, et en être fier. Il faut soutenir ceux qui aiment défendre. Je peux faire une interception, pour un dunk en contre-attaque, et ainsi simplement motiver mon équipe à défendre. »

N’est-ce pas compliqué d’être le fils d’un aboyeur et trash talker comme Gary Payton ?

« Je prends toutes ses critiques. J’ai essayé de lui dire de la fermer, mais il a continué, et je n’essaie même plus de lui demander. Je le laisse me dire ce qu’il a à me dire. L’essentiel de ce qu’il me dit, c’est d’être agressif en permanence sur le terrain. »