Aujourd’hui, Tony Parker fête ses 34 ans. Déjà 34 ans pour le meilleur joueur français de l’histoire, pionnier pour toute une génération, dont le rôle a été immense en France dans la médiatisation de la NBA en particulier, et le basket en général. Après quatre titres NBA, un titre de MVP des Finals ou encore six sélections au All-Star Game, TP peut déjà regarder dans le rétroviseur avec fierté. Il y verra sans doute ce soir de novembre 2008 dans le Minnesota.
La saison vient de débuter, et plutôt mal pour des Spurs qui n’ont toujours pas gagné en trois matches. La bande à Parker, Duncan, Ginobili doit se remettre en jambes après s’être fait sortir par Los Angeles en finale de conférence l’an passé… Et c’est le Français qui va sonner la charge.
Pour la première victoire de San Antonio
Opposé aux Timberwolves d’Al Jefferson et du tout jeune Kevin Love, Tony Parker va réaliser l’un des tous meilleurs matches de sa carrière. Tantôt défendu par Corey Brewer, tantôt par Sebastian Telfair, il va faire la chanson à tout ce beau monde dans son style caractéristique. Il enchaîne les tirs à mi-distance, les pénétrations, les lancers francs… Mais les Spurs pataugent encore, et il faut un panier de Tim Duncan à deux secondes de la fin pour arracher la prolongation (106-106). TP en est déjà à 42 points.
C’est toujours compliqué dans l’extra-time. Pourtant, Parker arrive tout de même à laisser ses Spurs en vie d’un tir au buzzer sur la truffe d’un Brewer – qui aura bien ramassé ce soir-là. Deuxième prolongation et là, c’est un récital du petit meneur, qui met 9 des 13 points de San Antonio avec une flopée de floaters. Victoire finale pour les visiteurs, Parker termine avec 55 points (22 sur 36 au tir) et 10 passes décisives… Il fallait bien le record en carrière du frenchy pour aller chercher la première victoire de la saison.
« Je voulais tellement gagner que j’ai fait tout ce que je pouvais. Vous savez, c’est ce genre de match où vous réussissez tout ce que vous tentez. En rentrant mes shoots de loin, les gens ont compris que je pouvais faire ce que je voulais »