Aux côtés de Thomas Thouroude ou Baptiste Lecaplain (qu’on avait déjà croisé pour le J-100 avant l’EuroBasket), Fabrice Eboué faisait partie du parterre de vedettes invitées par la Fédération Française de BasketBall pour assister aux finales de Coupe de France dimanche à l’AccorHotel Arena de Paris Bercy.
L’humoriste a bien voulu nous accorder quelques minutes pour nous raconter ses derniers coups de coeur basket… et son amour pour les Clippers !
On sait que vous êtes fans de la NBA, mais qui supportez vous ?
J’étais pour les Clippers à la base.
Aïe, des moments difficiles alors ?
Non pas trop. Je savais déjà que ça ne serait pas grandiose.
“Il y avait un côté Rocky avec Austin Rivers”
Vous avez apprécié le dernier match tout de même, avec Austin Rivers à 21 points… et 11 de suture ?
Oui, c’était pas mal, j’ai beaucoup aimé. Y avait un côté Rocky, on aurait aimé qu’ils gagnent. Même s’ils avaient perdu le match suivant, ça aurait été sympa. D’autant que Portland, face à Golden State, il n’y aura pas match. Enfin je ne pense pas… On sait jamais mais je ne pense pas. Je sens une finale… Tout dépendra de Curry, mais je ne pense pas que Curry revienne au top.
Il devrait revenir plus tôt que prévu, dès le match 3 peut-être ?
Oui, mais je n’y crois pas. En solidité, je dirai une finale Cleveland – San Antonio. Le rematch [entre LeBron et les Spurs] d’il y a deux ans. Et pour moi, il y aura victoire de Cleveland. Je pense que LeBron James, s’il a commencé la saison en traînant des pieds, il va mettre le turbo. L’an dernier, il a perdu 4-2 contre Golden State en jouant tout seul quasiment. Avec Irving et Love en pleine forme, je les vois bien. Je mets Cleveland 4-2.
Historiquement, quel est votre joueur préféré ?
Je vais être très old-school, j’étais très Charles Barkley. J’aime à la fois le côté basket, mais aussi, du fait de mon métier, les grandes gueules et le côté charisme. Comme dans tous les sports, je trouve qu’on perd un peu ce charisme. T’as plus le droit au trash talking. Au tennis, t’as plus le droit de contester, il y a l’arbitrage vidéo. Et c’est ce qui faisait le charme de tous ces sports. C’est McEnroe qui gueulait. C’est Charles Barkley qui faisait chier les autres…
“Que t’aimes ou pas Curry, tu la fermes et tu regardes !”
La génération actuelle doit pas trop vous plaire du coup, eux qui sont tous potes entre eux…
Il reste encore quelques joueurs comme ça, mais ce qui me gêne un peu, c’est le côté trop lisse. Tout est propre, il faut vendre du Coca-Cola… C’est un peu chiant au bout d’un moment.
Un joueur actuel que vous adorez voir jouer ?
Je suis comme tout le monde. Stephen Curry, que t’aimes ou t’aimes pas, à un moment ou un autre, tu fermes ta gueule et puis tu regardes. C’est vrai que le mec est incroyable. Il a quand même relancé l’intérêt de la NBA d’une certaine manière. Ce qui est vachement intéressant en ce moment, c’est le poste de meneur. Parce que c’est des mecs qui nous ressemblent. Moi je fais 1m84. Quand tu vois LeBron James, c’est une autre planète à tous les niveaux. Mais quand tu vois des mecs comme Isaiah Thomas ou Stephen Curry ou Irving, ce sont des gars avec des physiques, je dirais, accessibles et qui mettent tout le monde à l’amende. Et ça, je trouve que ça replace la NBA dans quelque chose de plus “normal”. Alors que ça a l’air plus accessible, c’est encore plus fort. Et ça c’est super excitant !
À l’inverse, lequel vous rebute ?
Je n’ai jamais accroché avec… Alors attention, je n’ai rien contre lui. Mais je n’ai jamais accroché avec Tim Duncan. Voilà. C’est parfait techniquement, il fait son boulot. Mais justement, j’ai juste l’impression qu’il vient faire son boulot. J’ai l’impression qu’il se fait chier. Mais bon c’est une impression…
Donc, les Spurs ne vous font pas rêver ? Malgré Tony Parker et Boris Diaw ?
De fait, si. Je connais un peu Boris Diaw. Il y a toujours un petit côté cocorico quand San Antonio gagne. Donc forcément un peu. Mais je suis plus proche de Nicolas Batum, donc j’ai encore un petit espoir sur Charlotte ce soir. D’ailleurs on va rater le début du match [interview réalisée avant la défaite des Hornets, ndlr]…
Propos recueillis à l’AccorHotel Arena, à Paris
Photo : Facebook Fabrice Eboué
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